Une vieille habitude qui revient. Deux partis dits de l'opposition démocratique se jettent des pierres. Le FFS a décliné, avec un peu de bruit, l'invitation de la CTLD pour prendre part à la réunion, hier mercredi, des partis et hommes politiques qui appellent à une transition démocratique. « Nous privilégions actuellement des contacts bilatéraux avec les forces politiques et sociales, en vue de réunir une Conférence de Consensus avant la fin de l'année … », a expliqué le FFS dans une réponse publique à l'invitation de la CLTD. Les réactions au sein de cette coalition regroupant des partis laïcs et islamistes (RCD, MSP, Ennahda, Jil Djadid et Benbitour) étaient différentes. Si le MSP dit, par la voix de son président Abderrazak Makri, « respecter le choix » du FFS, le président du RCD, en revanche, s'est montré virulent. « Le FFS n'a pas d'initiative. Il n'a que des paroles, un discours vide… », a déclaré Mohcine Belabbes à la presse, hier, à propos de la participation de la Cltd dans la conférence du FFS. Ce regain d'hostilités intervient, fait inattendu, au moment où nous assistons à la montée, au sein des deux formations, d'une nouvelle génération de cadres qui donne l'impression d'avoir dépassé les vieilles querelles partisanes. Fait inattendu, aussi, dans la mesure où les divergences entre la Cltd dont fait partie le RCD et le FFS ne sont pas substantielles. Elles traitent surtout du timing de l'association du pouvoir dans les débats sur le changement du système. Le FFS veut négocier avec le pouvoir pour arriver à un « consensus ». La Cltd attend de stabiliser sa composante hétéroclite, enrichie par l'arrivée d'anciens chefs de gouvernements et les représentants du FIS dissous. Une vieille habitude qui revient. Deux partis dits de l'opposition démocratique se jettent des pierres. Le FFS a décliné, avec un peu de bruit, l'invitation de la CTLD pour prendre part à la réunion, hier mercredi, des partis et hommes politiques qui appellent à une transition démocratique. « Nous privilégions actuellement des contacts bilatéraux avec les forces politiques et sociales, en vue de réunir une Conférence de Consensus avant la fin de l'année … », a expliqué le FFS dans une réponse publique à l'invitation de la CLTD.
Les réactions au sein de cette coalition regroupant des partis laïcs et islamistes (RCD, MSP, Ennahda, Jil Djadid et Benbitour) étaient différentes. Si le MSP dit, par la voix de son président Abderrazak Makri, « respecter le choix » du FFS, le président du RCD, en revanche, s'est montré virulent. « Le FFS n'a pas d'initiative. Il n'a que des paroles, un discours vide… », a déclaré Mohcine Belabbes à la presse, hier, à propos de la participation de la Cltd dans la conférence du FFS.
Ce regain d'hostilités, imprévu, intervient au moment où nous assistons à la montée, au sein des deux formations, d'une nouvelle génération de cadres qui donne l'impression d'avoir dépassé les vieilles querelles partisanes.
Fait inattendu, aussi, dans la mesure où les divergences entre la Cltd dont fait partie le RCD et le FFS ne sont pas substantielles. Elles traitent surtout du timing de l'association du pouvoir dans les débats sur le changement du système. Le FFS veut négocier avec le pouvoir pour arriver à un « consensus ». La Cltd attend de stabiliser sa composante hétéroclite, enrichie par l'arrivée d'anciens chefs de gouvernements et les représentants du FIS dissous.