Résiliation du contrat aux torts de l'entreprise, poursuites judiciaires pour tricherie et résiliation avec le bureau d'études chargé du suivi avec saisie de l'Ordre des architectes. Des décisions sans appel prises par le wali de Tindouf, ce lundi, lors d'une visite de travail dans la commune de Oum Assel. L'utilisation d'un matériau à la place d'un autre « est un crime que je ne tolèrerai jamais », dira le wali lors d'un point de presse. Interrogé sur des projets qui, parfois, nécessitent son intervention, il avertit : « Aujourd'hui, on a commencé par une entreprise et un bureau d'études mais après on appliquera la loi (des directeurs jusqu'au simple agent) parce qu'une Nation se construit par la rigueur et non avec le laxisme et le laisser-aller ». Concernant les taux d'avancement, « les projets inspectés – une dizaine à Hassi Khebi – avancent mais des écarts ont été constatés entre le taux physique et le taux financier ». Un volet à maîtriser pour une gestion raisonnable des grands budgets alloués à la wilaya. L'implication des bénéficiaires dans la réalisation de leur propre habitat rural (50 unités) a donné, par contre, pleine satisfaction. « L'habitation qu'on a visitée est une sorte de villa, les bénéficiaires ont compté sur eux-mêmes contrairement à ceux de la commune de Tindouf qui attendent le Mehdi ». Oum Assel (moins de 4000 habitants) a bénéficié « d'un investissement de 292 milliards de cts ».