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El Ménéa : 3 cas de paludisme importé détectés
Publié dans El Watan le 02 - 11 - 2014

Après la panique qui s'était emparée en novembre dernier de la population de Ghardaïa en général et celle d'El Atteuf en particulier, pour en avoir été le réservoir viral ayant même causé la mort d'un citoyen de 60 ans, c'est au tour de la daïra d'El Ménéa, à 270 km au sud-ouest du chef-lieu de wilaya de se retrouver face à 3 cas de paludisme importé par des Subsahariens.
Toutefois, il y a lieu de relativiser cette découverte tant elle est bénigne, selon les médecins, qui affirment que les 3 patients sont suivis médicalement et traités. «Leur cas ne suscite aucune inquiétude et ne comporte aucun danger pour la population», selon un médecin de l'hôpital colonel Châabani joint par téléphone.
Contacté également mercredi par téléphone alors qu'il était en visite de travail et d'inspection dans la commune de Zelfana en compagnie de Abdelhakim Chater, wali de Ghardaïa, le directeur de la santé et de la population de la wilaya de Ghardaïa, le Dr Djamel Beladjine, a confirmé ces 3 cas tout en affirmant : «d'abord, ce ne sont pas des cas de paludisme autochtone mais importé et qu''ils sont sous contrôle et traités médicalement. Ils sont en phase de guérison après traitement à la quinine». Il y a lieu de rappeler que le paludisme, également appelé malaria, est l'une des plus fréquentes et dangereuses maladies parasitaires tropicales. L'agent pathogène de la maladie est transmis par la piqûre du moustique anophèle.
Résistance au traitement
En tout, il existe quatre agents pathogènes du paludisme, provoquant quatre formes différentes de la maladie, le paludisme à plasmodium falciparum étant la forme la plus dangereuse. Si de la fièvre ou des symptômes grippaux graves surviennent après un voyage tropical ou subtropical, il faut suspecter le paludisme, jusqu'à preuve du contraire.
Toute une série de médicaments est disponible contre la malaria. Malheureusement, certains de ces produits sont devenus inefficaces en raison des résistances. La prévention joue donc un rôle majeur. Le parasite est transmis à l'humain par la piqûre d'un moustique femelle infecté. Via la circulation sanguine, les agents pathogènes atteignent le foie, où ils arrivent à maturation.
Les plasmodiums retournent dans la circulation sanguine où ils se multiplient dans les globules rouges (érythrocytes). Après quelques jours, les érythrocytes éclatent et libèrent des toxines. L'organisme du patient réagit par une poussée de fièvre. Si un moustique non infecté pique un sujet infecté, il devient vecteur de la maladie. La transmission de l'homme à l'homme du paludisme n'existe pas. La période d'incubation (durée entre la contamination et l'apparition des premiers symptômes) est de 7 à 16 jours, en fonction de la forme de paludisme.
Plusieurs prélèvements effectués l'année dernière
Toutefois, les symptômes peuvent parfois apparaître après des semaines, voire des mois. A titre de rappel, l'année passée, c'est à El Atteuf, précisément dans les quartiers mitoyens de Zerzatou et du chahid Rezzag, dans la commune d'El Atteuf, distante de 10 km du chef-lieu de wilaya, Ghardaïa, que les premiers cas ont été décelés, après le mystérieux décès d'une personne âgée de 60 ans et l'hospitalisation en cascade d'une vingtaine d'autres, tous habitant les mêmes quartiers dans la même commune, en l'occurrence El Atteuf.
Ces hospitalisations en cascade, dont huit pris en charge médicalement au niveau de l'hôpital de Sidi Abbaz et dont les premières analyses effectuées localement ont confirmé que les patients développaient tous les symptômes du paludisme à plasmodium falciporum, et que ces cas sont en fait beaucoup plus dus à une panique qu'à un réel contact avec le vecteur de la maladie du paludisme ou de toute infection pathologique. Ce qui a laissé libre cours à toutes sortes de rumeurs toutes aussi farfelues les unes que les autres.
Cette situation anormale qui s'est déclarée dans une seule partie de cette commune excentrée de la vallée du M'zab a, bien sûr, fait réagir les autorités médicales nationales qui ont vite fait d'envoyer une équipe conjointe composée de spécialistes en maladies parasitaires et médecines tropicales à l'Institut Pasteur d'Algérie et de spécialistes en entomologie de l'Institut national de santé publique qui se sont mis tout de suite au travail pour une prospection entomologique consistant en une recherche de larves de moustiques anophèles femelles, vecteurs de cette maladie.
Des opérations de prélèvement sur plus de 1600 autochtones et 350 Subsahariens résidant à proximité n'ont rien révélé de suspect. Le travail effectué sur le terrain consistait en la constitution d'une base de données après la constatation de l'apparition de ces cas. «Ces cas ne sont que des résidus de cette maladie (le paludisme) qui ne subsiste que dans quelques poches au Sahara, révélant que celle-ci est en phase de préélimination de notre pays», nous avait alors déclaré l'un de ces spécialistes.


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