Les 60 barrages de l'Algérie ont emmagasiné des réserves de l'ordre de 3,6 milliards de mètres cubes, correspondant à un taux de remplissage de 63,5%. Ce taux est jugé « nettement meilleur » que celui recensé durant l'année écoulée à la même période. Les dernières averses ont contribué sensiblement à l'amélioration du taux de remplissage. A l'est du pays, la situation s'annonce « confortable » grâce à un taux de remplissage de l'ordre de 72%, tandis que les 12 barrages du Centre sont remplis à hauteur de 53,67%. L'ouest du pays, réputé pour ses faibles apports pluviométriques, l'on a enregistré, à la fin de la semaine dernière, un taux de remplissage de 62% à travers les 13 barrages de la région. Le taux de remplissage le plus faible a été recensé à travers les 15 barrages du Chélif ; celui-ci flirte à peine avec les 45%, mais la situation est jugée globalement « confortable » en comparaison avec la même période de l'année écoulée, si l'on se réfère aux commentaires de Abdelmalek Benbouaziz, chargé de la communication au ministère des Ressources en eau. Selon lui, « tous les indicateurs de la saison sont au vert » puisqu'à la même période de l'année 2008, les barrages affichaient un taux de remplissage de 50% seulement. « Au début de la saison d'automne, le taux de remplissage des barrages était de l'ordre de 58%, ce qui fait ressortir une tendance à la hausse qui devrait se confirmer durant la saison hivernale », a-t-il relevé également. S'appuyant sur les prévisions du ministre des Ressources en eau, il est indiqué que les réserves de cette année permettront « une autonomie de deux ans » en matière de mobilisation de la ressource hydrique et de couverture des besoins. La hausse du taux des réserves emmagasinées s'explique, d'après le même responsable, par le renforcement du parc des infrastructures hydrauliques qui est passé de 40 barrages en 2000 à 72 à la fin 2009. L'objectif consiste à atteindre, dans les mois à venir, des réserves d'environ 7 milliards de mètres cubes, a-t-on indiqué également.