Aujourd'hui, de la salle de l'APW de Tlemcen sortira le nouveau sénateur. Huit candidats sont en lice (FNA, FLN, RND, HMS et des indépendants). Une élection qui suscite beaucoup de commentaires et de questionnements, en ce sens que les accusations fusent de partout. La rue, qui ne donne pas l'impression de s'intéresser à ce scrutin « intra-muros » puisque ce sont les élus au nombre de 543 qui vont voter, parle, depuis des semaines, d'achats de voix par certains candidats. Et c'est le député rebelle du FNA Mohamed Benhamou qui, n'ayant pas la langue dans la poche, dénonce : « Nous, nous avons déjà prouvé notre travail sur le terrain, contrairement à certains partis, précisément des candidats qui font dans l'ostentation en appâtant les élus des autres formations politiques avec des billets de banque. C'est purement et simplement du racolage de mauvais aloi ». A Tlemcen, on parle de 40 000 DA, le prix de la voix. On dit aussi qu'un candidat, qui a pignon sur rue, a loué des chambres dans un hôtel de luxe pour la veille et le jour des élections. Pourtant dans leurs discours, tous les chefs de partis s'étant relayés sur la ville de Tlemcen ont dénoncé ces pratiques. Mais, dans la réalité, la logique de l'argent prime sur le militantisme et autre citoyenneté…