Tamalous : La gare de l'espoir La commune de Tamalous, située à l'extrême ouest de Skikda, bénéficiera prochainement d'une nouvelle gare routière en phase de réalisation. L'actuelle gare, qui ne répond pas aux besoins de la population, n'est en réalité qu'un espace poussiéreux où règnent anarchie et désordre. L'initiation du projet d'une nouvelle gare permettra d'en finir avec le calvaire quotidien auquel font face les usagers. Celle-ci disposera de 21 postes de stationnement devant inclure plusieurs commodités relatives à ce genre d'infrastructures. Sa mise en service aura pour résultats, comme l'espèrent les habitants de la région, la régularisation et l'augmentation des capacités du réseau du transport et la rationalisation des moyens utilisés, en plus de l'amélioration des conditions d'accueil et du service offertes aux usagers. Il reste juste à espérer que le projet ne s'éternisera pas comme ce fut le cas pour le projet de la gare multimodale de Skikda, qui n'a toujours pas vu le jour. Oum Toub : Formation pour les jeunes filles La commune de Oum Toub sera dotée de deux nouvelles infrastructures pédagogiques. L'on apprend ainsi qu'une école primaire et un centre de formation professionnelle seront réceptionnés dès la prochaine rentrée scolaire. D'une capacité de 300 places pédagogiques, le centre de formation en milieu rural vise surtout à donner des opportunités de travail aux jeunes de la région, notamment les populations enclavées ayant émis le besoin d'accéder au savoir en encourageant surtout les spécialités féminines. Les jeunes filles des régions rurales restent souvent pénalisées à cause de l'éloignement des centres de formation et des entraves sociales et financières y afférentes. El Harrouche : Eradication du bidonville du cimetière chrétien Plus de 100 familles occupant les favelas du quartier du cimetière chrétien d'El Harrouche vont sortir de la précarité dans laquelle elles vivent depuis plus de trente ans. En effet, elles devront bénéficier d'un quota de 100 logements sociaux et d'un autre de 60 unités, actuellement en cours de réalisation. Notons, par ailleurs, que le quartier abritait, il y a quelques années, un bidonville regorgeant de plus de 300 gourbis, mais aujourd'hui, seule une centaine de familles y demeurent encore. Le retard enregistré dans la réalisation de ces projets était lié aux infructueux appels d'offres lancés par l'OPGI. Les habitants, qui ont à maintes reprises exprimé leurs ras-le-bol en adressant des requêtes aux autorités, sont allés jusqu'à bloquer la route pour attirer l'attention des pouvoirs publics afin que soit définitivement mis fin à leur calvaire. Aujourd'hui, il semblerait que leurs cris aient été enfin entendus.