L'association du « Spina Bifida », que préside Tarek El Yahyaoui ,est en train de renaître après une éclipse de plus d'une année. Les difficultés matérielles sont essentiellement liées à l'absence d'un siège et la rareté des subventions privées, celles émanant de l‘administration étant taries pour des raisons totalement inexplicables et inexpliquées. Pourtant l'association joue un rôle considérable dans l'assistance et le soutien aux jeunes atteints de cette maladie invalidante et parfois mal perçue par les familles des patients. Ils étaient nombreux et fortement motivés ces universitaires, ces médecins, ces étudiants qui, à l'appel du président de l'association, auront sacrifié une partie de leur emploi du temps pour se retrouver et élaborer un programme d'action. Venue avec un chèque de 30.000 dinars offert par un généreux opérateur économique, la responsable du « Lion's club local », neurochirurgienne activant dans le traitement chirurgical de cette maladie chez les nouveau-nés et les jeunes, aura fait un bref et utile exposé sur les causes d'apparition de cette maladie et sur les moyens dont on peut faire usage pour en réduire la prévalence. On rappellera également qu'entre 1990 et 1994, plus de 150 cas de Spina Bifida auront été traités au niveau de l'hôpital de Mostaganem. Soit une moyenne annuelle de 38 cas, ce qui est loin de refléter la réalité du terrain, nombreuses sont les familles qui n'osent pas se présenter devant un médecin. Un comportement totalement irresponsable qu'il convient de contrer par une intense activité de vulgarisation et de prise en charge effective de cette frange de la société qui pourrait accéder à une vie harmonieuse, pour peu que les premiers soins soient apportés dès la naissance.