Visiblement, rien ne peut stopper la spirale de violence qui a plongé l'Irak dans un chaos mortel depuis le renversement du régime de Saddam Hussein. Chaque jour qui passe est un cauchemar pour les populations civiles irakiennes. Pas moins de 23 personnes ont été tuées, hier, dans deux attentats suicide à Ramadi, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Baghdad. Les attaques ont visé le siège du gouvernorat de la province d'Al Anbar. La première explosion s'est produite dans le centre de Ramadi, où un kamikaze s'est fait sauter avec une charge qu'il transportait dans une voiture. Elle a provoqué la mort de quatre policiers ainsi que celle de l'assaillant et a blessé 20 autres personnes. La deuxième explosion a visé le convoi du gouverneur de la province d'Al Anbar, Qassem Mohammed Abed, au moment où celui-ci quittait ses bureaux, a annoncé la police irakienne. Ramadi, cible privilégiée des attaques terroristes, a été, le 11 octobre passé, le théâtre de trois attentats suicide qui avaient coûté la vie à 19 personnes. Par ailleurs, Le consultant britannique Peter Moore ainsi que ses quatre gardes du corps, enlevés en Irak en 2007, ont été libérés hier, a annoncé le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband.