A peine cet écueil surmonté que la protestation – cette fois ci du côté de la population – a placé cette commune au devant de la scène. Hier matin, des dizaines d'habitants de ladite commune ont pris d'assaut le siège de l'APC pour demander le départ du maire à cause, estiment-ils, des retards enregistrés dans la gestion des affaires de leur cité à tous les niveaux. Contactés par téléphone, des contestataires reprochent au P/APC des lacunes dans l'aménagement urbain, des lenteurs dans les opérations de désenclavement, des anomalies dans l'attribution du logement rural, l'absence d'initiative pour résorber le chômage qui sévit dans la commune, la prolifération des constructions illicites, entre autres. D'autres mécontents ont rallié les rangs de la contestation pour allonger la liste des griefs. Le manque d'eau, l'état lamentable des chaussées, les défaillances dans leraccordement au gaz et à l'électricité font également partie des reproches. Faute de pouvoir prendre attache avec le P/APC , El Watan, a contacté l'un de ses partisans, lequel a déclaré, sous le sceau de l'anonymat : «J'affirme solennellement que cette vague de protestation qui remonte à mercredi dernier n'est que le résultat des «efforts consentis» par le chef de file des 9 élus signataires d'un retrait de confiance au maire et qui n'a pas réussi à produire les effets escomptés auprès de l'administrationlocale. Cette dernière qui a agi dans l'impartialité, a donné instruction au P/APC de continuer à gérer les affaires courantes des citoyens. En voulant recourir à la rue, les élus en questionse sont engagés dans la voie la plus difficile pour la préservation du calme nécessaire à la bonne gestion de notre municipalité». Jusqu'à l'heure où nous rédigeons cet article, l'accès au siège de l'APC est interdit au maire.