L'APC de H'nencha est, depuis quelques jours, ébranlée par une contestation au sein même de l'exécutif communal. Sur les 15 élus de l'APC, 13 ont signé une plateforme de revendications où ils énumèrent des dépassements et des lacunes dans la gestion des affaires de leur ville, qu'ils imputent au maire. Le lancement de certains projets dans des conditions contraires au code des marché, l'opacité dans le traitement de certains dossiers d'utilité publique, l'absence de concertation et le refus de dialoguer avec les autres élus, le népotisme dans l'attribution des logements, la falsification de documents officiels… sont autant de griefs retenus contre le P/APC de H'nencha. Certains, parmi les contestataires ont tenu le P/APC pour responsable de la défectuosité des routes et de l'état lamentable dans lequel se trouve le chef-lieu de la commune. Pour marquer une rupture totale avec le maire, les 13 élus protestataires ont refusé de signer le budget supplémentaire, bloquant du coup le bon fonctionnement de l'APC. Voici, in extenso, la version de Salah Bordji, le maire de H'nencha : «Toutes les revendications et autres reproches contenus dans la correspondance des 13 contestataires sont dénuées de tout fondement. Les élus contestataires basent leur contestation sur des arrière-pensées (sans préciser leur nature). Il avaient, d'ailleurs, signé quelques jours auparavant le budget supplémentaire, pour se rétracter quelque temps après et décider le boycott.»