Des routes dégradées à la cité Boussouf C'est un dur parcours que les automobilistes subissent chaque jour sur les routes principales de la cité Boussouf. Cette dernière, qui était il y a quelques années parmi les mieux loties de la ville, connaît malheureusement une nette dégradation de son environnement. Chose que les habitants déplorent amèrement. L'état des routes et celui des trottoirs demeure le point noir dans une cité qui n'a pas bénéficié, en dépit de son importance, de projets d'aménagement à l'instar des autres quartiers de la ville. Les résidants, qui regrettent le laisser-aller manifeste des autorités de la ville, évoquent aussi la défaillance de l'éclairage public dans des lieux où les agressions sont perpétrées au quotidien, en plus du manque d'entretien des espaces verts devenus de véritables brousses, avec tous les risques de multiplication des rongeurs et autres reptiles. Pour les habitants, la cité Boussouf est devenue un lieu où désormais il ne fait plus bon vivre. Anarchie à la station de bus de Bab El Kantara Créée à la hussarde il y a déjà dix ans, la station de bus de Bab El Kantara demeure le parfait exemple de l'anarchie qui règne dans le secteur du transport. Ouverte pour remplacer l'ancien site fermé pour les besoins du projet du parking à étages, cette station improvisée, ne répondant pas aux normes requises connaîtra, au fil des années, un encombrement qui ne cesse de perturber la circulation, avec le nombre sans cesse croissant de bus. Une situation qui se complique encore, surtout que les autorités de la ville n'ont pas pensé durant ces dix ans à une solution d'échange pour un lieu de stationnement qui était censé être provisoire. De plus, et avec le capharnaüm qui règne, l'on n'a même pas songé à réglementer les temps d'arrêt des bus pour apaiser la tension sur le boulevard des Frères Zaâmouche. Plus de 18,5 MDA pour la réfection de 12 écoles La commune d'Ibn Ziad vient de bénéficier d'une importante enveloppe, estimée à plus de 18,5 MDA (millions), dégagée du budget de la wilaya pour l'année 2009 et destinée à la réhabilitation et l'entretien d'une douzaine d'écoles primaires et d'une cantine scolaire. Il s'agit de l'une des principales opérations d'aide octroyée à cette commune, et dont le lancement est prévu dans les prochains jours. Elle devra toucher des établissements répartis sur le territoire de la commune d'Ibn Ziad, notamment dans les localités de Far Allah, El Malha, El Ferroudj et Bab Etterouche. L'on retiendra qu'une part importante, évaluée à 6,2 MDA, sera consacrée à la remise à neuf de l'école Kaâouache Azzouz à Far Allah, alors que l'école Lakhdar Zerguine bénéficiera d'un montant de 2,1 MDA. Pour rappel, la durée moyenne des travaux fixée par l'APC pour l'achèvement des 16 lots varie entre 2 et 4 mois. Il est utile de noter que la commune d'Ibn Ziad, dont les établissements scolaires n'ont pas bénéficié de pareils projets depuis des décennies, aura besoin aussi d'un renforcement du transport scolaire, surtout pour les élèves issues de familles pauvres et habitant les contrées éloignées.