Les lycéens que nous avons rencontrés, l'après midi du dimanche, devant le siège de la mairie en train d'attendre le bus de transport scolaire pour rejoindre leurs domiciles aux douars Hadj Larbi et Sidi Abdellah, parcourent en bus plus de 30 kilomètres quotidiennement pour regagner les bancs de leurs classes. Des déplacements qualifiés par une lycéenne, de fatiguants. «Nombreuses sont les filles de ma région qui ont été obligées d'abandonner tôt leurs études à cause de l'éloignement du lycée. Je pense que la réalisation d'un lycée dans ma région mettra un terme à la déperdition scolaire», nous a déclaré une lycéenne, âgée de 15 ans, habitant douar Hadj Larbi, à 10 km de Zelamta. Un parent d'élève, rencontré au service de l'état civil de la mairie, nous a révélé que «le nombre des lycéens qui se déplacent quotidiennement en transport scolaire au lycée de la commune de Hachem dépasse les 300». Une information qui nous a été confirmée par le président de l'APC de Zelamta, Azaïz Mohamed. «Le nombre des lycéens à Zelamta est en nette augmentation. La réalisation d'un lycée est devenue une préoccupation majeure des parents d'élèves», nous a-t-il relaté. Selon le même élu, le transport de l'ensemble des écoliers, collégiens et lycéens est assuré par sept bus. Dans ce contexte, un parent d'élève a tenu à afficher son mécontentement quant à l'état dans lequel se trouvent les bus destinés au ramassage scolaire. «Les bus dont certains sont dans un état lamentable sont souvent surchargés», nous dit-on. Contacté par nos soins, le wali de Mascara nous a déclaré, lundi 12 janvier, à ce sujet que «la réalisation d'un lycée à Zelamta est une priorité des priorités. La proposition du projet a été faite en attendant son inscription par le ministère».