Eliminée prématurément de la coupe d'Algérie distancée en championnat, la JSK n'a plus que la compétition continentale pour sauver une saison pourtant promise à un meilleur sort au plan national. En effet, les Kabyles n'ont plus que la Champion's league africaine pour sauver ce qui reste à sauver d'une saison qui a connu bien des turbulences au niveau de la barre technique. Cet après-midi au stade du 28 Septembre de Conakry en Guinée, les Canaris espèrent laisser admiratifs ceux qui seront conviés à leur partition même s'ils partent à l'inconnu. En effet, les Kabyles ne connaissent rien de leur adversaire tant c'est pour la première fois dans l'histoire du club qu'ils auront à croiser les crampons face à une équipe de Guinée. Une équation donc à plusieurs inconnues que les hommes de Coste auront à résoudre face à un adversaire qui n'est guère habitué aux grands rendez-vous continentaux, d'autant que cette fois-ci, les habitués du continent se comptent sur les doigts d'une main avec les absences de Zafour, Belkaïd, Moussouni, Benhamlat et même Mezouar qui à eux seuls, comptabilisent près d'une centaine de sorties continentales. Si bien que, aujourd'hui, les Doudène, Gaouaoui, Driouèche, Bendahmane (incertains les deux) et Raho auxquels il faudra ajouter à un degré moindre Meftah, constituent cette ossature rodée aux joutes africaines. Malgré toutes les absences, Coste peut compter sur la discipline du groupe chez qui une tradition africaine est bien établie avec ce passage de témoin que les générations se font un plaisir de prendre. Face à un adversaire qui est loin de constituer un gros calibre, les hommes de Coste et de Aouis se méfient énormément de cet adversaire qui a prouvé ce dont il était capable pour avoir éliminé un gros morceau qu'est le Diarraf du Sénégal. « C'est un nouveau venu sur la scène continentale, il est certain qu'il voudrait bien prouver quelque chose et tenter l'exploit d'éliminer un des plus prestigieux clubs africains », dira Coste qui ne sait rien de cet adversaire si ce n'est qu'il s'est retrouvé dans cette compétition à la faveur de son succès en coupe nationale de Guinée, du fait que la saison dernière la Fédération guinéenne de football (FGF) avait annulé le championnat qui ne s'était pas déroulé pour, semble-t-il, des difficultés financières rencontrées par les clubs guinéens. Il reste que, pour Coste, l'essentiel est de revenir avec un bon résultat de ce voyage qui a failli s'interrompre à Paris en raison du mauvais temps sur la capitale française. « Nous allons faire en sorte que, cet après-midi, l'équipe réalise le match parfait pour décrocher une victoire ou à la limite un nul avec au moins un but à notre actif qui vaudra son pesant d'or pour le retour », dira encore Christian Coste. Le coach kabyle qui a bien apprécié la pelouse du grand stade de Conakry pour l'avoir foulée par deux fois, ce qui est en soit rare en Afrique où le club hôte permet une telle initiative, redoute le taux d'humidité très élevé en cette période sur les bords de l'Atlantique qui obligera les joueurs à faire usage de beaucoup d'eau pour éviter l'étouffement, même si à l'heure (17 h 30) du match en règle générale, ce taux enregistre une baisse sensible. « L'humidité est là, il faudra faire avec », nous dira pour conclure Coste. La rencontre sera arbitrée par un trio marocain que dirigera Saïd Tahri assisté de Yajus Guour et Abdelmadjid Jeddioui, une rencontre qui sera supervisée par le Béninois Bruno Didavi.