Bien que disposant chaque année d'une part conséquente en matière d'électrification rurale (quelque 100 kilomètres linéaires), la wilaya de Biskra, qui, en une décennie, est devenue un potager de l'Algérie, a, de ce fait, un appétit insatiable en énergie propre et préfère de loin l'électricité au mazout, pourtant subventionné. L'électrification rurale tous azimuts demeure la principale revendication des fellahs de la région. Lors des visites ministérielles ou celles plus régulières qu'entreprennent les autorités locales en rase campagne et au cours des réunions avec la population, le problème qui, à chaque fois, est soulevé concerne l'alimentation en énergie électrique. Cette revendication répétée à satiété revient dans la bouche de chaque intervenant. Chaque agriculteur, surtout celui installé de son plein gré dans une zone éparse, réclame, après l'eau, la route ou la piste agricole, le courant électrique pour son foyer et rêve de voir arriver le réseau jusqu'à son puits ou son forage.