Cent vingt et un journalistes ont trouvé la mort dans 25 pays en 2009, considérée comme l'une des pires années pour les meurtres de journalistes, selon les statistiques publiées hier par l'ONG Presse Emblème Campagne (PEC). « 2009 a été une année noire pour les médias dans le monde », a annoncé le secrétaire général de PEC, Blaise Lempen, dans un communiqué. Un bilan faisait état de 10 journalistes tués chaque mois en 2009 par des groupes armés, des réseaux criminels, des gouvernements et dans des attentats terroristes à travers le monde, soit une hausse de 33% par rapport à 2008, a-t-il indiqué. « Beaucoup d'autres journalistes ont été enlevés ou contraints au silence ou à l'exil et l'impunité reste la règle », a-t-il ajouté. Le bilan a été alourdi par « l'effroyable massacre de journalistes de l'histoire en une seule journée », selon l'ONG. 38 d'entre eux ont été exécutés le 23 novembre, dans un massacre visant un candidat à des élections locales dans la province de Mindanao, dans le sud des Philippines.