L'Office de promotion et gestion immobilière (OPGI) de Sétif est passé à un stade supérieur pour récupérer ses créances détenues par les locataires de logements sociaux n'ayant pas honoré leurs engagements. L'on apprend que plus de 1050 locataires ne sont pas à jour vis-à-vis de l'OPGI. Certains d'entre eux n'ont, nous dit-on, pas versé le moindre sou, et ce, depuis des années. Pour récupérer son argent, les dossiers de ces mauvais payeurs ont été soumis à la justice. Selon un cadre de l'office, le gros lot des citoyens poursuivis, se trouve à Sétif (400 cas) et à El Eulma (300). Avant d'arriver à cette ultime étape, l'OPGI a, d'après notre interlocuteur, tenté de régler ce problème à l'amiable, en vain. Les concernés, pourtant invités par d'innombrables correspondances, n'ont, dit-il, pas voulu régulariser leur situation. Le gestionnaire nous fait savoir que des décisions de justice sont déjà tombées sommant les récalcitrants à payer rubis sur l'ongle leurs arriérés ou vider les lieux. Avant d'arriver à ce cas extrême, l'office laisse une fois de plus la voie à un règlement à l'amiable. Par ailleurs, plus de 5000 logements sociaux achevés depuis belle lurette, mais toujours pas distribués, greffent la trésorie de l'institution précitée. Le manque à gagner se chiffre à des milliards de dinars. Ces appartements implantés à travers les quatre coins de la wilaya souffrent des aléas du temps et des dégradations perpétrées par les pyromanes à la recherche d'une fenêtre, d'une porte ou d'un levier de cuisine. Sans que cela offusque outre mesure les autorités qui ne se pressent nullement pour livrer ces toits aux milliers de demandeurs, tancés par les fausses promesses...