Le nouveau dispositif de sécurité aérienne adopté incluant l'Algérie parmi les pays à risque, à côté du Yémen, l'Afghanistan, l'Iran, le Pakistan, le Mali et la Syrie, « n'est dirigé contre aucun pays » et ne « stigmatise telle ou telle population », a indiqué hier, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères français, Bernard Valero, lors de son point de presse quotidien. La France, a déclaré M. Valero, « n'a pas oublié le combat douloureux mené par l'Algérie contre le terrorisme lors du conflit opposant le pouvoir aux islamistes dans les années 90 », en précisant qu'il faut éviter tout malentendu. « Le combat mené par l'Algérie contre le terrorisme n'est pas terminé car la menace demeure, même si elle a changé d'intensité et de nature ». Le porte-parole a salué la détermination de ses partenaires algériens à lutter contre le terrorisme. « Nous continuerons de travailler en étroite coordination avec eux », a-t-il dit. Il affirme qu'en 2008, la France a délivré plus de 130 000 visas à des Algériens, dont des visas de longue durée et à entrées multiples.