Une vingtaine de membres de bureaux communaux du FNA dont les six de la commission provisoire de wilaya viennent de dénoncer le président de cette dernière institution, la plus haute au niveau local, chargée en mai 2009 de restructurer le parti, une mission qui lui a été confiée à ce moment lors de la visite que Moussa Touati avait rendue à ses militants pour les mobiliser en vue des sénatoriales. A travers la pétition émargée, les contestataires dénoncent la mainmise sur le parti par le président de la commission de wilaya, son « autoritarisme » et ses « graves dérives » comme son implication dans le commerce des voix des élus lors de la dernière sénatoriale au profit d'un candidat d'un autre parti. Ils réclament son remplacement par le maire de la commune d'El Amria. A ses accusateurs, le mis en cause réplique en s'interrogeant sur leur absence de réaction à la veille de la sénatoriale mais « une fois l'argent empoché et les sénatoriales dépassées ». Il précise qu'il n'est pas un élu contrairement à ses détracteurs qui le sont et que lui n'avait pas de voix à marchander. Il les accuse de défection lorsqu'il s'est agi de recueillir des signatures au profit de Moussa Touati à la dernière présidentielle : « Je dénonce parmi les signataires, deux élus FNA à l'APW qui ont des visées dans la perspective des législatives et qui veulent faire main basse sur le parti ».