Sidi Amar, qui est une grande agglomération née à la faveur de l'implantation du complexe sidérurgique d'El Hadjar à partir des années 1970, enregistre une prolifération du commerce informel, qui ne va pas sans poser des problèmes aux service communaux dans le domaine du ramassage des déchets et autres ordures et de la préservation du cadre de vie contre les risques de pollution. En dépit de l'existence d'un marché, réalisé à coups de millions de dinars et demeuré non opérationnel à cause du refus des bénéficiaires d'y prendre place sous prétexte que son emplacement ne favorise guère leur activité, 14 MDA (millions) du budget de wilaya de l'année 2010 ont été quand même dégagés pour la réalisation d'autres marchés de proximité. Ceci dans la perspective de structurer les commerces illicites et de permettre à la commune de mettre fin à l'anarchie générée par les vendeurs de fruits et légumes sur son principal et unique boulevard. En outre, 10 autres MDA provenant du même budget ont été débloqués à titre d'aide au profit de cette commune pour la réalisation d'une clôture d'un jardin d'enfants dans la cité 920 logements, et l'aménagement d'espaces verts. Il faut souligner que Sidi Amar compte parmi les communes les plus nanties du pays grâce aux importants revenus qu'elle tire des entreprises économiques implantées sur son territoire. Cependant, cet atout ne semble pas lui profiter en l'absence d'une politique volontariste et futuriste, susceptible de faire de cette commune une ville moderne, d'autant qu'elle abrite l'essentiel des infrastructures de l'université Badji Mokhtar.