Les dotations qui leur sont allouées sont de plus en plus réduites et sont très inférieures aux besoins d'une campagne agricole normale. En dépit des atouts naturels disponibles, particulièrement les cours d'eau, à l'exemple de Oued El Arab, la région souffre cruellement du manque d'eau, qui risque d'annihiler les efforts de centaines de fellahs pour la mise en valeur de leur terres. Les ressources en eau souterraines et superficielles sont insuffisantes pour satisfaire les besoins, et ne répondent pas aux demandes croissantes de la population rurale. Un dilemme pour les agriculteurs, puisque les plants des céréales ont besoin d'eau pour assurer le bon développement des épis. Les conséquences de ce manque d'eau pour irriguer les terres agricoles risquent d'entraîner la faillite de nombreux agriculteurs. Les responsables concernés sont interpellés afin de prendre, dès maintenant, les mesures qui s'imposent.