Une victoire importante qui vous remet en selle... Après la défaite contre le Malawi, nous étions obligés de réagir et de gagner contre le Mali sous peine de quitter prématurément la compétition. Nous avons prouvé qu'on pouvait réagir et qu'on a du mental. Désormais, nous sommes remis en selle, mais nous devons confirmer face au pays organisateur. La victoire n'a pas été facile quand même ? C'est sûr ! Tous les matches sont difficiles. Le Mali était obligé aussi de gagner, ou du moins faire match nul pour augmenter ses chances de qualification. L'essentiel, aujourd'hui, est d'avoir gagné pour rester dans la course. Nous devons le confirmer face à l'Angola. Pensez-vous pouvoir gagner face au pays organisateur qui sera soutenu par son public ? Nous avons déjà prouvé qu'on a du mental et qu'on peut rivaliser avec n'importe quelle équipe. Face à l'Angola, nous allons encore jouer pour gagner. Vous avez eu des difficultés à vous adapter au début du match... C'est vrai, parce que j'ai évolué à un poste inhabituel ; ensuite, il y avait l'état du terrain qui n'était pas fameux. En deuxième période, je suis bien rentré dans le match et j'ai fait de mon mieux pour remplir mon rôle en défense. En revanche, vous avez refusé de monter en attaque pour aider vos coéquipiers... J'ai suivi les consignes de l'entraîneur afin de ne pas prendre trop de risques. Je n'ai pas voulu dégarnir le flanc gauche où procédaient les Maliens avec pas moins de deux joueurs (Yattabare et Diarra, ndlr).
