Une peine de 20 ans de réclusion criminelle, assortie d'une amende de 100 millions de centimes à titre de dédommagement, a été prononcée, hier, pour chacun des deux accusés, B.R. et K.A, qui ont été reconnus coupables de meurtre. Selon l'arrêt de renvoi, la genèse de cette affaire remonte à la soirée du 17 juillet dernier, aux environs de 21 heures, et a eu pour cadre la localité de Haï Nedjma (ex-Chteïbo). Les mis en cause, qui se sont gavés de psychotropes, ont apostrophé leur victime, B.Houari, âgé d'à peine 19 ans, à la sortie d'un établissement commercial. Une altercation a opposé les belligérants avant que les accusés ne brandissent leur couteau. Ils lui ont porté plusieurs coups dont un lui a transpercé le cœur. Hier en se relayant à la barre, ils ont tenté de s'accuser mutuellement. Chacun d'eux a déclaré : « Ce n'est pas moi l'auteur du coup mortel ». Le représentant du ministère public a mis en évidence l'acharnement des accusés sur leur victime en faisant remarquer que celle-ci « a été blessée aux mains, preuve qu'elle a tenté de se protéger ». Il a conclu en requérant la réclusion criminelle à perpétuité. Les avocats de la défense ont abondé dans le même que leurs mandants en soulignant : « Mon client n'a pas tué, les résultats de l'enquête et les témoignages l'ont prouvé ». Ils ont demandé en substance le bénéfice des circonstances atténuantes.