11 rue de Tripoli à Hussein Dey : Des familles vivent dans des conditions lamentables Trois familles vivent dans un appartement exigu, situé au 11 rue de Tripoli, dans la commune d'Hussein Dey. En plus des conditions de promiscuité qui confèrent à ce lieu d'habitation un caractère provisoire, la vétusté de la bâtisse peut s'avérer périlleuse pour ses occupants. Les familles qui y vivent n'écartent pas le risque d'un imminent effondrement qui les emporterait tous. Dans une lettre adressée au wali, les membres de ces familles en appellent au premier responsable de la wilaya afin de les reloger dans des appartements décents, d'autant plus qu'ils ont introduit plusieurs demandes de logement social au niveau de l'APC d'Hussein Dey, ou encore au niveau de la daïra. «Nous avons déposé un premier dossier au niveau de l'APC d'Hussein Dey en 1994. Il s'en est suivi deux autres dépôts en 1996 et en 1997. A chaque fois une enquête est diligentée. Le résultat était toujours favorable. Cependant, rien n'a été accompli à ce jour, et nous continuons de subir les affres de cette situation qui nous a plongés dans une longue et interminable expectative. Nous lançons un appel au wali d'Alger afin de nous inclure dans les prochaines opérations de relogement», confie notre interlocuteur. Marché de Gros à Gué de Constantine : Pour quand sa délocalisation ? Loin de répondre aux normes de sécurité et d'hygiène appliquées aux espaces commerciaux, le marché de gros de Gué de Constantine est une anomalie dans la ville. La décision de délocaliser ces commerces dans deux nouvelles structures se trouvant à Boumati, dans la commune d'El Harrach, et à Kharouba, dans la commune de Boudouaou, tel que proposé par l'UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens), n'a toujours pas trouvé un terrain d'application. Pour rappel, le marché de Boumati compte 112 carreaux. Celui de Kharouba, dont les travaux sont totalement finis, compte 549 carreaux. Ces deux marchés conviennent parfaitement pour ce genre d'activité commerciale qui requiert des normes. Cependant, les autorités tardent à délocaliser le marché. Dans ce royaume du commerce informel, des entrepôts situés dans les rez-de-chaussée de constructions grossières, sont loués à des prix forts. «Les prix de la location atteignent des sommets. Pas moins 300 000 DA par mois». Derrière de volumineuses et lourdes portes métalliques s'entassent des marchandises importées de tous les continents. Cependant, le contrôle est loin d'être rigoureux, car la plupart des transactions se font en dehors du circuit commercial légal.