On espérait que les prix oscilleraient entre 60 et 80 dollars le baril, mais ce ne sera pas le cas. Il est plus probable que ce soit entre 40 et 50 dollars sur le moyen terme. L'impact sur l'économie algérienne est simple : on espérait des rentrées économiques à hauteur de 35 voire 40 milliards de dollars, on risque d'avoir 25 ou 30, le reste sera ponctionné du fonds de régulation et les réserves. Le jour où l'on aura épuisé les réserves, d'ici deux ou trois ans, on sera contraint d'aller au FMI qui nous imposera ses conditions. On peut inverser la tendance, mais il faut de suite arrêter de construire une économie à base de développement des infrastructures. Il n'y a pas de pays sous-développés, il n'y a que des pays mal gérés.