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Sonatrach : Les cadres brisent le silence
Publié dans El Watan le 22 - 01 - 2010


Il Faut comprendre
L'affaire :
Mohamed Meziane, 60 ans, PDG de Sonatrach depuis septembre 2003 et 15 cadres du groupe pétrolier ont démissionné mardi 12 après avoir été inculpés par un juge d'Alger dans une affaire de malversations présumées. Un des quatre vice-présidents, Chawki Rahal (chargé de l'activité commercialisation) et cinq autres cadres de la société ont été placés sous contrôle judiciaire. Deux autres vice-présidents de Sonatrach, Benamar Zenasni (chargé de l'activité transport par canalisations - TRC) et Belkacem Boumedienne (chargé de l'activité Amont - exploration et production), l'ancien PDG du Crédit populaire d'Algérie, Hachemi Meghaoui, et son fils, dirigeant un bureau d'études, ainsi que les deux enfants de Mohamed Meziane et un entrepreneur privé (frère d'un ex-général), ont pour leur part été placés sous mandat de dépôt. L'intérim à la présidence est assuré par Abdelhafid Feghouli, vice-président pour l'activité Aval.
L'enjeu :
Cette affaire éclate en pleine opération de « nettoyage » puisqu'une autre enquête sur les conditions d'octroi du marché de l'autoroute Est-Ouest, en cours d'instruction, touche également le ministère des Travaux publics, impliquant directement Amar Ghoul. Mais les têtes des coupables vont-elles réellement tomber, sachant que les précédents scandales se sont toujours arrêtés à un certain niveau de responsabilité (Khalifa, BRC…) ? Ou faut-il voir dans cette opération une manœuvre pour désamorcer les tensions socioéconomiques ? Ou s'agit-il d'une redistribution des cartes du pouvoir ?
Transparency International avait prévenu… :
Entreprise numéro 1 en Afrique, tous secteurs confondus, et 12e au niveau mondial, Sonatrach est avant tout la première société algérienne. Elle assure 98% des recettes en devises du pays avec une production de 1,2 million de barils par jour. Elle emploie 125 000 personnes et a réalisé en 2008 un bénéfice net de près de 9 milliards de dollars pour un chiffre d'affaires annuel de 80 milliards de dollars. Dans son rapport 2008 sur les performances de 42 compagnies pétrolières et gazières, l'ONG Transparency International avait épinglé Sonatrach en lui donnant une note de 10/58 en matière de transparence des paiements, de programmes de lutte contre la corruption par groupe, et des réglementations et politiques d'achat.
« Il était temps qu'on arrête le massacre. Et ce n'est pas uniquement une histoire de passation douteuse de marchés. Il faut voir comment l'argent est jeté par les fenêtres ! » Presque dix jours après l'inculpation de Mohamed Meziane, PDG de Sonatrach, et de plusieurs hauts responsables pour malversations, les cadres du groupe en ont gros sur le cœur. El Watan Week-end a réussi à joindre quelques-uns, toujours dans l'entreprise, et d'autres qui n'en font plus partie. Anonymement (nous avons changé certains prénoms), ils ont accepté de briser le silence. Comme Amina, qui regrette que « cet argent n'ait pas servi à autre chose que financer au-delà du raisonnable des études vendues à des bureaux extérieurs et qui auraient pu être réalisées à l'intérieur ». En famille.
Car appartenir à Sonatrach, c'est avant tout faire partie de la même maison. « Notre famille est touchée. On se sent humiliés et on vit très mal d'être exposés, comme ça, à la une des journaux comme si on était tous des gens malhonnêtes, confie un responsable. On voit des collègues être incarcérés ou mis sous contrôle judiciaire. Ce n'est pas évident. Il y a de quoi se sentir solidaires, car après tout ce sont des collègues avec qui on travaille. » Un autre cadre vit le scandale comme « un cauchemar ». « Et je me dis que d'un moment à l'autre, je vais me réveiller. Cette entreprise pour moi représente tout. Quand j'ai rejoint Sonatrach, je me suis dit que je n'y resterai pas, que ce n'était qu'une étape dans ma vie professionnelle, raconte-t-il. Mes collègues, plus anciens, disaient que je changerai d'avis. Je pensais à ma carrière.
Mais quand j'ai vu la qualité de la formation, les salaires, les avantages par rapport au marché du travail en Algérie, j'ai relativisé. Aujourd'hui, j'arrive à m'identifier à Sonatrach en me disant que c'est ma deuxième famille. Avec cette affaire, on marche tête baissée. On n'a pas l'habitude ! Sonatrach est quand même la première entreprise algérienne et africaine ! Là, l'image de marque de l'entreprise en prend un coup pour cinquante ans. » Alors oui. Le gaspillage, les formations coûteuses, consultants étrangers qui étaient invités, ébahis par tant de luxe, au Sheraton d'Oran… Ils savaient. « Tout ça, c'est le prestige de Sonatrach, essaie de se convaincre un ingénieur. Mais quand je vois les chambres, les restos, le saumon, je pense à mes frères au chômage, tout ce que je mange a un goût amer. Parce que je me dis que c'est l'argent du peuple qu'on gaspille comme ça… »
Les rumeurs su r le train de vie des dirigeants n'arrangent rien (voir encadré), comme celle relative à l'achat d'une villa à Birkhadem par un des fils du PDG pour la somme de 27 milliards de centimes. Ou encore à l'achat de propriétés aux Etats-Unis, encore par les fils de Méziane, et sur lesquelles les services de renseignement américains auraient demandé des éclaircissements. Ou enfin sur le salaire présumé de l'un d'entre eux embauché chez Saipem (filiale d'ENI) de 20 000 euros…Les cadres les plus réalistes – dont certains ont avoué avoir envoyé à la brigade économique de la Gendarmerie nationale et aux services, des lettres de dénonciation sur les agissements de la direction – reconnaissent que la « déchéance » avait commencé depuis un bon moment. Et de source sûre, certains affirment que ce n'est pas terminé. « Dans les jours qui viennent, d'autres responsables seront entendus.
Ce qui alimente un climat de suspicion entre nous. » Et un autre de préciser : « En ce moment, Naftal, d'autres filiales du groupe, et Sonelgaz, quelques entrepreneurs privés, des bureaux d'étude, et même les Douanes feraient également l'objet d'enquêtes. » La question qui circule le plus dans les bureaux ? Pourquoi maintenant ? « On nous a dit qu' « en haut », les instances sécuritaires et militaires voulaient faire du tri. Que les malversations avaient pris de telles proportions que la situation devenait intenable, relève un haut responsable sans conviction. Et que les tensions sociales allaient en s'exacerbant. Bref, entre corruption et émeutes, les cocktail était explosif. Il fallait taper fort. L'an dernier, les services qui enquêtaient à l'intérieur de Sonatrach, nous ont prévenus qu'il y avait un gros problème. On savait que ça avait plus ou moins un lien avec les contrats TRC, les contrats liés aux canalisations. Mais d'autres rumeurs parlent d'un règlement de comptes entre Meziane et Feghouli. » Amer, un voisin d'étage va plus loin.
« On a quand même la sensation qu'il s'agit d'un règlement de comptes au plus haut. Quand Chakib Khelil déclare qu'il a appris toute cette affaire dans les journaux, on sait que ce n'est évidemment pas vrai, lance un ingénieur. La vraie question est : est-ce que cela obéit à une réelle volonté de mettre fin à la corruption ? Si on s'attaque au secteur de l'énergie après celui des bâtiments et travaux publics, alors c'est une bonne chose. Mais ce n'est pas notre impression… » Pour un ancien du groupe qui suit toujours ses activités, « le problème de Sonatrach est lié à la façon autoritaire dont, depuis quelques années, les carrières sont gérées. Il n'y a plus de débat car les gens ont peur d'être mis dehors. Au fil du temps, les hauts responsables qui avaient un mode de management participatif ont été écartés. Et aux postes de responsabilité, on ramène n'importe qui, de n'importe où au lieu de faire évoluer les gens en interne. » Pour Rafik, ingénieur, Sonatrach, « ce n'est pas la pyramide de Maslow (célèbre schéma des besoins primaires et profonds exprimés par étapes) mais plutôt la pyramide des Pharaons, avec les chefs en haut qui ne se discutent pas et dont les pratiques ne font l'objet d'aucune concertation. »
Pour un conseiller de l'entreprise, cette forme de concentration des pouvoirs était très concrète. « Meziane et ses proches impliqués géraient Sonatrach comme une entreprise familiale. Le PDG intervenait même dans les petits contrats, pour l'achat de fournitures de bureau, par exemple ! Ses enfants s'impliquaient dans toutes les affaires et bloquaient même l'accès de certains directeurs à l'information. On qualifiait un de ses fils, qui passait son temps à consolider leur réseau à l'extérieur, de « responsable des relations publiques » ! » Dans les couloirs, tous les cadres ne partagent pas le même avis. « C'est vrai, ce mode de recrutement a vraiment joué. Avant, pour être directeur, il fallait avoir au moins 20 ans de boîte et être reconnu », confirme l'un d'entre eux alors qu'un autre dénonce justement le fait que les personnes poursuivies « ont pour certaines plus de trente ans de boîte et sont passées par toutes les activités du groupe. »
Et depuis les années 90, date à laquelle de nombreux cadres ont préféré partir pour l'étranger, la situation a empiré. « Alléchés par des salaires ou des conditions de travail plus avantageuses, certains se sont fait recruter par des entreprises étrangères en Algérie, précise une responsable. Et dans l'urgence, on a placé des connaissances, des amis, de la famille… » Et la corruption a gagné du terrain. « Ou plutôt, elle a changé de forme, explique un ancien directeur. Elle est montée à un niveau très très haut. Et puis les cadres du terrain, obligés d'exécuter des ordres douteux, ont commencé eux aussi à avoir des appétits... C'est pour cette raison qu'ils ne sont pas complètement responsables. C'est une question d'ambiance générale, de mode d'organisation. » Que va-t-il se passer maintenant qu'il n'y a plus de dirigeants ? « Pas grand-chose, assure un ingénieur. La boîte tourne sans eux. De toute façon, ils ne sont pas spécialement utiles, ce sont les directions sectorielles et les chefs de département qui assument le quotidien ». « Je ne vois pas non plus de changement dans les mois qui viennent. Les opérationnels n'ont pas le choix, ils ne peuvent pas arrêter la production. Et puis cette entreprise est un des piliers de l'économie nationale, on ne va pas laisser la production se ralentir comme ça. Mais il y a un risque que la maintenance soit touchée et entraîne des retards. » Et certains d'envisager déjà un scénario-catastrophe. « Les gens sur le terrain, ce sont eux qui ouvrent et qui ferment les vannes. Si une tombe en panne, qui va signer pour acheter du nouveau matériel ? » « Surtout que chez nous, pour changer un petit boulon à Hassi Messaoud, une vraie poudrière, il faut compter des années ! », plaisante à demi un autre cadre. « Le vrai problème, c'est que tout le monde se méfie de tout et ne fait plus rien. Il faut apporter très vite un peu de sérénité. Traiter cette affaire au plus vite et désigner un nouveau staff, ne pas laisser des intérimaires qui n'oseront pas signer des contrats. » Amira, technicienne, ne se fait aucune illusion sur l'avant et l'après-scandale. « Ils vont ramener de nouveaux patrons et la vie va continuer. » Slimane, un collègue, reste dubitatif. « Si quelqu'un sait ce qu'on va devenir, ce n'est pas à notre niveau, c'est beaucoup plus haut ». Une ancienne recrue, bien au fait des rouages, ne croit qu'à une solution radicale. « Il faut tout nettoyer de fond en comble. Se mettre dans une logique de transparence complète, en commençant par se demander pourquoi untel a été recruté, sur quelles bases, pourquoi ce projet a été retenu, comment et pourquoi il a été conçu, quelle est sa projection dans le futur, pourquoi on a créé ce poste, argumente-t-elle. Sinon, on va disparaître. »
Mohammed Rédha Hemch le vrai cerveau du scandale Sonatrach ?
Et si le PDG de Sonatrach mis sous contrôle judiciaire, Mohamed Meziane, était l'arbre qui cache la forêt ? D'après de hauts cadres du groupe et des sources proches du dossier, le vrai big boss du groupe serait en réalité Mohammed Rédha Hemch, ex-directeur de cabinet du PDG de Sonatrach et… neveu de Chakib Khelil. Pourtant, cet homme de l'ombre, que l'on dit originaire de Hennaya (Tlemcen), et qui sème la terreur au point que les cadres que nous avons contactés ont brutalement refusé de dire quoi que ce soit à l'évocation de son nom, n'habite plus Alger depuis un moment. Sa nouvelle résidence : Montreux, en Suisse. Officiellement, il s'agit d'une mise en retraite doublée d'un parachute doré de 8 millions de dinars en tant qu'allocation de fin de carrière – somme habituellement réservée à de très anciens cadres du groupe – et d'un placard doré puisqu'il aurait été envoyé dans la filiale Sonatrach International Holding Corporation filiale (Samco) à Lugano. Officieusement, le ministre de l'Energie aurait voulu mettre son protégé à l'abri des éventuelles retombées des malversations dans lesquelles il aurait trempé à l'époque où il était dir' cab'.
Il faut dire que le CV de cet ancien agent contractuel de l'ambassade d'Algérie à Paris , revenu en poste à Alger, est un peu chargé. Comptable à l'ambassade de Berlin de 1984 à 1987, régisseur à l'ambassade de Bruxelles, consul adjoint à Istanbul, c'est à Bordeaux, où il occupe également le poste de vice-consul, qu'il met un terme à sa carrière diplomatique. Arrêté par la police française à Marseille en 1997 en possession de deux voitures volées, il n'aurait passé que quelques jours en prison grâce à une intervention diplomatique. Les Affaires étrangères ne pouvant garder un tel élément dans son giron, il se serait mis quelque temps au vert, occupé par du business entre Alger, Tlemcen et Oran, avant d'être ramené par Chakib Khelil à la Sonatrach en 2001. Une personnalité comme celle de Hemch déchaîne évidemment les rumeurs sur son train de vie.
Selon les interlocuteurs, il aurait bénéficié d'un appartement dans la tour Chabani, touché 150 000 DA de salaire mensuel à Sonatrach, dépensé jusqu'à 8 millions d'euros en thalasso, hôtels et restos avec Khelil et Meziane entre la France, Genève et les USA, signé une convention avec une clinique suisse pour tous les hauts cadres de Sonatrach, etc. D'autres sources citent précisément les 4 milliards versés par Sonatrach par son intermédiaire pour l'achèvement des tours BRC et les 73 milliards de dinars distribués aux associations fidèles au Président, quand il était chargé du sponsoring à Sonatrach (un département qui n'existe pas dans l'organigramme). Toujours selon les rumeurs, l'implantation des sociétés turques en Algérie devraient beaucoup à sa seconde femme, turque (la première était française). Seule certitude : son nom figure dans les dossiers transmis au juge d'instruction. Reste à savoir, qui, cette fois, le protègera de la justice.
Adlène Meddi, Chawki Amari, Mélanie Matarese, S. Ousy Ali., Zouheir Aït Mouhoub


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