Sous le chef d'accusation de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, un inculpé, B.H., âgé de 30 ans, a été condamné à une peine de trois années de réclusion. Selon les faits consignés sur l'arrêt de renvoi, la genèse de cette affaire remonte au 5 avril dernier et a eu pour théâtre la localité de Haï Nedjma (ex-Chteïbo). Le mis en cause a lancé une pierre en ciblant son neveu, B.M., alors âgé d'à peine 13 ans. Atteint à la tête, le mineur a succombé à ses blessures quelques heures après son admission au service des urgences médicochirurgicales de l'hôpital d'Oran. « Je n'avais pas l'intention de le tuer. Je voulais l'empêcher de traîner dans la rue à une heure indue », a affirmé l'accusé à la barre en réitérant ainsi ses déclarations formulées lors des différentes étapes de l'enquête judicaire. Le représentant du ministère public a requis une peine de huit années de réclusion criminelle après un bref réquisitoire. L'avocat de la défense a mis en évidence le fait que les résultats de l'expertise médicale ne précisent pas si la victime a succombé à la blessure occasionnée par la pierre. Il s'est cogné en s'affalant sur le sol. Il a conclu sa plaidoirie en demandant la requalification du chef d'accusation en coups et blessures volontaires seulement. Au terme des délibérations, les jurés ont pris en considération la requête du défenseur.