Les fortes pluies qui se sont abattues sur la ville de Constantine, mercredi et jeudi derniers, du reste normales et de saison, ont mis, encore une fois, à nu les carences en matière de voirie. Des torrents d'eaux pluviales affluant de partout ont submergé les routes, causant de ce fait de sérieuses entraves à la circulation, automobile et piétonne. Des voitures ont pris de l'eau dans les carburateurs, et les gens à pied ont été copieusement arrosés par celles-ci, qui ne pouvaient faire autrement. D'aucuns ont remarqué que les fosses de canalisation ont été, pour la plupart, obstruées à cause des chantiers. Conséquence : les eaux ont dévié et se sont déversées sur la chaussée ; sans compter les regards non fonctionnels parce qu'engorgés par toutes sortes de déchets. L'exemple de la route de Aïn El Bey, complètement submergée, est édifiant, notamment à l'intersection menant vers la cité Boussouf à gauche, et le centre-ville à droite, face au chantier du Tramway. Celui-ci a été ceinturé par un muret de protection, obturant du même coup les fosses de canalisation. « Il aurait été judicieux pour ceux étant à l'origine de cette initiative de penser à la mauvaise saison et aux risques d'inondations qui peuvent s'avérer catastrophiques, et de trouver une solution pour canaliser les eaux de pluie », font remarquer des citoyens incommodés par la situation. Cette dernière, devenue intolérable, est constatée aussi bien au centre-ville que dans la périphérie. C'est le cas de le dire dans les cités des Martyrs, Boudraâ Salah, Boumerzoug, 4ème Km, Daksi, Les Frères Abbès (Oued El Had), Chaâb Erssas et El Gammas… où les routes charriant la boue et toutes sortes de détritus deviennent impraticables.