La fête, qui s'est déroulée la semaine passée à l'hôtel Sheraton d'Alger – totalement réservé au grand dam des autres clients, selon le site algérie-focus – a rassemblé des figures de premier plan de la classe dirigeante. Des témoins racontent avoir aperçu Ahmed Ouyahia, Amar Ghoul et les trois frères de Abdelaziz Bouteflika. Autant dire que l'homme a brassé large. Cela n'empêche, des rumeurs indiquent que l'homme serait en disgrâce. Certains sites d'information dévoilent même que Melzi n'est plus en poste, tandis que d'autres avancent que la Gendarmerie nationale lui a juste «retiré son arme». Une source au sein du commandement de la Gendarmerie nationale a, dans un premier temps, affirmé que Abdelhamid Melzi fait l'objet de «poursuites pour plusieurs délits». Quelques moments après, la même source confirme une audition «à cause de l'utilisation d'une arme à feu lors d'une fête de mariage». Notre source ajoute, sur un ton étrange, que tout ce qui se dit «est l'œuvre de son adjoint (de Melzi)» qui convoiterait le poste. Abdelhamid Melzi, qui serait à la tête d'une fortune colossale, a défrayé la chronique il y a deux semaines, lorsque l'un de ses enfants a racheté l'usine de jus de fruits Vitajus, pour un montant de 25 millions d'euros (plus de 250 milliards de centimes). A rappeler qu'en plus d'être directeur de la résidence d'Etat du Sahel, Hamid Melzi est aussi président-directeur général de la Société de gestion hôtelière qui gère le Sheraton.