Les chauffeurs de taxi entament aujourd'hui leur grève de deux jours annoncée après le non-aboutissement de leur requête auprès du ministère des Transports. « Tous les taxis de la capitale seront à l'arrêt », souligne un membre de l'Union nationale des chauffeurs de taxi (Unact). Trois syndicats représentant ces chauffeurs ont adhéré au mot d'ordre général de grève (en plus de l'Unact, l'Intersyndicale des chauffeurs de taxi regroupant des représentants de l'UGTA et de l'Ugcaa). Les revendications de ces protestataires concernent la révision du volume des impôts et l'effacement des arriérés de certains chauffeurs de taxi qui n'ont pu s'en acquitter depuis 1993, explique-t-on au niveau de l'Unact. Il faut savoir que les chauffeurs de taxi versent 17% de leur chiffre d'affaires au Trésor public via quatre impôts explique-t-on également. Les syndicats dénoncent aussi le système de fonctionnement de la commission technique qui ne siège plus depuis plus d'un mois. « Les licences de taxi sont attribuées anarchiquement », accusent les syndicats qui sont montés au créneau. Ces derniers exigent aussi « une meilleure organisation » de cette activité qui concerne 12 000 chauffeurs dans la capitale. Une requête a été déposée auprès des représentants du ministère des Transports. « Si le département de Tou ne répond pas favorablement à nos doléances, nous reprendrons notre action de protestation dans dix jours », menace-on également.