Quand il arrive à un arbitre de diriger dans une phase finale trois rencontres (2 au 1er tour et 1 en quarts de finale) toutes trois importantes, en mettant à chaque fois ses facultés (sens) visuelles, auditives, psychologiques de réflexion, de réaction et de concentration, en un mot être en mesure de rendre (prendre) verdict (décision) dans la fraction de seconde qui suit une action, il y a de quoi influer (négativement) sur la capacité du jugement et d'appréciation lors de la dernière décision. La réaction lente pour exécuter des courses rapides à l'effet de pouvoir suivre (de près) l'évolution des deux équipes dans la construction de leurs mouvements d'attaque, la précipitation à brandir des cartons, surtout l'exclusion du défenseur camerounais (avant-dernier défenseur) sur qui une faute a, d'abord, été commise, avant qu'il ne décide de se faire justice lui-même en retenant son vis-à-vis par le maillot. Et pour marquer ce sommet, M. Damon, très loin de l'action, et son assistant, très mal placé et surtout très précipité (?), ont accordé un but (le troisième) à l'Egypte qui fera couler beaucoup d'encre et de salive. Par cette bourde qui va réveiller un triste souvenir (finale CM 1966) et rouvrir le débat en remettant sur la table les alternatives proposées par les spécialistes, comme par exemple des juges de buts, de l'assistance vidéo, des caméras derrière les buts, etc. Parce que refuser un but pour position (prétendue ou réelle) de hors-jeu reste une appréciation de conviction partagée entre les officiels et les images de la télévision qui prête à controverse. Mais accorder un but, qui en réalité n'en est pas un, conformément aux dispositions de la loi « 10 » (but marqué), c'est la finalité du jeu qui est arnaquée !