La délégation algérienne était au paroxysme de sa colère hier juste après son arrivée à Benguela, où les Verts donneront la réplique, demain soir, aux Pharaons en demi-finale de la CAN. Une colère motivée par la position des autorités de Benguela qui ont décidé, unilatéralement, de changer le lieu de résidence à l'EN. Alors que la délégation algérienne devait initialement être hébergée dans un hôtel (5 étoiles) dans la ville de Benguela, elle a été surprise par la décision des autorités de la transférer vers un autre hôtel (3 étoiles), situé à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de cette ville. Le chargé des équipes nationales au niveau de la Fédération algérienne de football (FAF), Djahid Zefzef, a exprimé hier sa colère sur Eurosport. « Dès notre arrivée à Benguela, nous avons rencontré des difficultés. A notre insu, il a été décidé le changement du lieu d'hébergement de l'équipe nationale. La colère est à son comble au sein des membres de la délégation. On nous a casés dans un hôtel 3 étoiles qui n'offre pas les commodités nécessaires de concentration et de repos à la veille d'un match de demi-finale de la coupe d'Afrique », dénonce D. Zefzef, qui soupçonne « un jeu de coulisses » derrière cette décision. Pour leur part, les autorités de Benguela ont tenté de justifier leur démarche par des soucis sécuritaires. « Pour des considérations sécuritaires, nous avons préféré mettre la délégation algérienne et éventuellement ses supporters dans un lieu loin de celui où sont hébergés leurs homologues égyptiens », expliquent les autorités locales sans pour autant réussir à convaincre la partie algérienne. Aux dernières nouvelles, le président de la fédération, Mohamed Raouraoua, aurait protesté auprès du comité d'organisation. D'après les autorités, des mesures de sécurité ont été prises pour assurer la sécurité des Algériens et des Egyptiens. Des policiers ont été placés au niveau des QG de l'Egypte et de l'Algérie pour parer à toute éventualité. L'effectif policier sera renforcé le jour de la rencontre.