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Amane Hagiwara, cuisinier algéro-japonais... et photographe universel
Publié dans El Watan le 29 - 01 - 2010

Un visage sans âge, une tête d'étrange étranger mais un parler et une culture authentiquement algériens, Amane est né à Kisarazu au Japon, d'un père japonais et d'une mère algérienne, qui se sont rencontrés en Algérie.
A moins de 30 ans, Amane, photographe et cuisinier, a déjà vécu en Algérie, au Japon, au Maroc, en Tunisie et en France, où il a été comme il le dit, « sensibilisé à la cuisine créative où l'on utilise que peu d'ingrédients, avec la recherche d'une excellente matière première et d'un mariage judicieux d'épices et d'ingrédients ». Une orientation culinaire qu'il veut reprendre pour son projet en cours de restaurant à Alger, avec ces « mariages de goût et de saveurs influencés par les cuisines japonaises, algériennes, méditerranéennes et françaises ». D'où lui vient cet amour pour la cuisine ? « C'est sans doute ma mère (Sherazad), très bonne cuisinière, elle maîtrisait la cuisine algérienne, et du fait de la rencontre avec mon père, elle a appris à cuisiner et à parler japonais. Elle a souvent cuisiné mieux qu'une Japonaise et surpris plus d'un Japonais. » Oui, Amane, lui aussi, sait très bien qu'il n'y a pas de restaurants japonais à Alger, peut-être « à cause de l'engouement tardif de la cuisine japonaise en Algérie, d'où l'absence de produits japonais sans quoi il est difficile de la proposer, légumes, sauces, huiles, etc., et aussi parce que culturellement, l'Algérien a généralement du mal à accepter le cru, même si ce n'est qu'une partie de ce que peut proposer la cuisine japonaise. Et il y a le pays... »
Un cuisinier japonais en Algérie ? « C'est dur, dans les années 1980 il y a eu un projet dans ce genre, parce qu'il y avait beaucoup de Japonais à l'époque, mais dans les années 1990, ils sont tous partis. » Amane avoue même que les restaurants à Alger l'ont un peu déçu, « même sauces, mêmes plats, trop chers, etc., alors que dans certaines gargotes, on peut très bien manger, frais, bon, simple ». Ce qui manque, ce sont des lieux « où on peut bien manger, où le nez, la bouche et les yeux sont en éveil tout en passant un bon moment à causer et à boire ». C'est d'ailleurs le projet qu'il monte avec des amis, « créer un lieu où l'on ne retrouvera pas le couscous de la grand-mère, mais où l'on pourra prendre plaisir à manger un plat qui se situe dans un entre-deux, de l'ici et de l' ailleurs, en décalage avec le connu, mais pas tout à fait inconnu, avec un mélange de saveurs, comme peut l'être déjà la cuisine algérienne. Une alliance de techniques et d'approches algériennes, françaises et japonaises, métissage culinaire pour créer une cuisine proche de ma propre identité, multiple, où se mêlent différentes cultures ». Bien sûr, Amane ne renoncera pas à la photographie : « Je serais dans une photographie plus proche de l'artistique, dans la recherche du détail de la matière, l'assemblage de plusieurs images, plus que du reportage et du souci de l'instant. » Oui mais le plat préféré ? « Il y en a pas mal, mais ce qui me vient tout de suite à l'esprit et que je mangerais bien maintenant, c'est une bonne chtetha batata avec du fliou. Après, globalement, j'apprécie les produits de la mer, poulpe, calmar, maquereau, dorade notamment, sinon les abats, cervelle, foie, rognons cuits dans de la graisse. » Que du bon. -


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