Cet atelier, qui fait partie des programmes phares de l'association Injaz El Djazaïr, a suscité l'intérêt d'un grand nombre d'étudiants sur les réseaux sociaux. Après avoir passé une série de tests d'évaluation ayant abouti à la sélection des postulants les plus brillants, cinq équipes ont finalement pris part au «be innovative camp» (le camp soyez innovants) organisé lundi 21 décembre sur le thème du numérique. Venus de différents établissements universitaires, dont l'Ecole nationale polytechnique (ENP), l'Institut national d'électronique et de génie électrique (Inelec), l'Ecole nationale supérieure d'informatique (ISI), ainsi que l'université de Bab Ezzouar, les étudiants, scindés en groupes multidisciplinaires, ont cogité sur les technologies numériques qui révolutionnent un monde où tout est connecté, les objets comme les entités industrielles. La problématique soumise à ces futurs ingénieurs par les représentants du groupe General Electric (GE), partenaire de l'événement, était de savoir quels pouvaient être les nouveaux usages et applications du numérique dans le domaine industriel. Impressionnés par le modèle du déploiement numérique développé par GE, les étudiants se sont inspirés des procédés d'un des leaders de l'intégration des technologies numériques dans le domaine de l'aviation, de l'énergie, des transports et des soins de santé. Ce dernier domaine a justement motivé l'équipe gagnante qui a présenté un concept de plateforme de télémédecine reliant un réseau de professionnels de la santé entre eux, d'une part, déployée sur les régions les plus éloignées, d'autre part, pour rapprocher les services sanitaires des populations enclavées. L'équipe gagnante sera reçue pour une immersion dans le monde corporate de l'entreprise ; elle sera coachée par des professionnels de GE afin de mieux se préparer à intégrer le monde du travail une fois leur formation achevée. Coatching A ce propos, l'introduction du numérique dans les hôpitaux se traduit par une meilleure prise en charge et un accès plus rapide aux soins de santé. Dans ce sens, les étudiants ont eu l'occasion d'en savoir plus sur ce qui se fait dans le monde en matière d'inventions et d'innovations qui fusionnent les mondes physique et numérique des machines et des logiciels et, plus concrètement, les avancées réalisées par le groupe GE, qui a notamment lancé la première plateforme industrielle au monde, Predix, offrant aux développeurs la possibilité de créer des applications qui permettent non seulement aux opérateurs de réaliser des économies significatives tout au long du cycle de vie de leurs infrastructures, mais également de maximiser l'exploitation des ressources rares comme les hydrocarbures, par exemple, en optimisant à distance les cycles de maintenance et les rendements grâce à des systèmes de capteurs. Le président-directeur général de GE Afrique du Nord, Touffik Fredj, qui avait tenu à assister personnellement à cet atelier et à faire partie du jury pour mieux motiver les étudiants, s'est beaucoup investi avec ces derniers. Il leur a prodigué ce faisant nombre de conseils : «Dans un contexte où l'optimisation des ressources et des coûts devient impérative et où le numérique constitue un élément de solution incontournable, les étudiants se sont surpassés et ont démontré une réelle capacité d'innovation dans leur façon d'appréhender cette problématique. Je suis toujours très impressionné par la curiosité intellectuelle et la créativité de notre jeunesse. Et je suis très honoré aujourd'hui de pouvoir interagir avec elle grâce à cet atelier avec Injaz El Djazaïr.» L'enthousiasme des élèves a été ressenti au-delà de la session de formation conduite par Injaz El Djazaïr afin de leur apprendre à réfléchir en dehors de leur zone de confort, le travail en équipe et comment appréhender une problématique. Des étudiants ont confié que cet atelier leur a aussi permis de mieux comprendre les avantages du numérique dans le domaine industriel et d'évaluer son impact sur l'économie mondiale et nationale en particulier.