– Quelles sont vos principales réalisations sur le terrain et comment expliquez-vous cette réduction ? Le nombre d'illettrés inscrits dans les classes d'alphabétisation de la wilaya, environ 689 en 2013, est aujourd'hui de 1270 dans les niveaux 1 et 2, dont 982 de sexe féminin, et l'âge varié entre 17 et 66 ans, auxquels s'ajoutent les 82 apprenants qui se sont délivrés de l'analphabétisme au titre de l'exercice écoulé. S'agissant de l'encadrement pédagogique, l'antenne de l'Onaea compte 62 instituteurs répartis sur les 62 classes d'alphabétisation ouvertes dans les six communes de la wilaya. Ces résultats sont le fruit d'une immense campagne de sensibilisation, menée en coordination avec les directions de l'éducation, de la formation et de l'enseignement professionnels, des affaires religieuses et le mouvement associatif et qui a sillonné toutes les communes, en particulier les zones éloignées de la wilaya afin d'attirer le plus grand nombre possible d'apprenants. – Qu'en est-il des classes dans les zones éparses de la wilaya ? Parmi les 62 groupes d'alphabétisation, 43 sont implantés en milieu urbain et les 19 autres sont éparpillés à travers toutes les zones déshéritées de notre vaste wilaya. En novembre dernier, nous avons ouvert de nouvelles classes à Tin Alkoum et Arikin, dans la commune de Djanet, Tinnemri, Ifeni et Afara au sud d'Illizi ainsi qu'à Tahihaout, à 230 km de Bordj Omar Driss. Ces classes s'ajoutent à celles déjà existantes dans les zones éparses, à savoir Tasset et Fednoun (commune d'Illizi), Iherir et Tabakat (commune de Bordj El Haouès), Tin Fouyé Tabankourt à Bordj Omar Driss et l'annexe communale d'Ohanet au nord d'In Amenas. – Quelles sont les contraintes principales auxquelles vous êtes confrontés ? Le secteur connaît un engouement sans précédent, notamment parmi les femmes, d'où la nécessité absolue d'un nouveau siège pour l'antenne de l'Office national d'alphabétisation et d'enseignement des adultes (Onaea), ce qui nous permet d'être en harmonie avec cette dynamique.