Le président Hamiti, qui reste le premier responsable de ce fiasco, semble avoir une dent contre Gomez et a fait tout le contraire, en recrutant deux défenseurs trentenaires payés au prix fort sans consultation de bons spécialistes ! Le pire est venu après la sortie médiatique de Amroune contre le président, ce qui a poussé ce dernier à changer encore de plan la veille du match contre la JS Kabylie. Une source nous a informés que Hamiti ne ratera pas l'occasion de limoger Gomez et son staff technique dès la première défaite, chose rapidement arrivée face aux Kabyles qui ont infligé au CS Constantine une défaite amère. Résultat des faits : Hamiti est déjà en contact avec les Rouabah, Garzitto et Mihoubi, la piste locale reste la plus envisageable pour ce CSC, qui n'a pas vraiment de chance en matière de gestionnaires administratifs. Car juste après un stage d'hiver, l'équipe s'améliore, la réussite et le temps sont les seuls alliés du CSC qui ne gagnera rien s'il change d'entraîneur à l'heure actuelle.Gomez a de fortes chances de quitter le CSC avant le déplacement à Oran du week-end prochain. L'acharnement de Hamiti sera difficile à gérer par le technicien français qui veut continuer sa mission tout en restant optimiste malgré ce mauvais départ en championnat et le ratage du mercato d'hiver. Son adjoint, Mounir Zeghdoud, trouve que la situation est sous contrôle et sans danger : «On ne s'attendait pas à ce scénario cruel face à la JSK. Lorsqu'on rate des buts faciles, on finit par encaisser. C'est ça le foot parfois, le parcours est encore long. On doit juste continuer à travailler et faire preuve de plus d'attention et de réussite à l'avenir, tout en exploitant bien nos propres moyens, car la direction n'a pas réussi à acheter les joueurs qu'on a ciblés.»