Depuis son ouverture en 2002, le CEM (base 4) du village Aït Abdelmoumène, fonctionne sans cantine scolaire, sans chauffage et sans transport scolaire. Les élèves et les enseignants étaient tenus de travailler dans des conditions difficiles. Ce qui s'est, bien entendu, révélé négatif sur les résultats. D'ailleurs, à l'examen du BEM de l'année dernière, cet établissement n'a obtenu que 29% de réussite, en occupant le bas du tableau du classement établi par la direction de l'éducation de Tizi Ouzou. Pour améliorer l'état des lieux et redorer le blason de ce collège, les parents d'élèves, le comité de village et le personnel dudit établissement ont multiplié les démarches auprès des autorités concernées, en appelant, entre autres, à l'ouverture d'une cantine scolaire. La cantine a démarré depuis le début de ce deuxième trimestre, en distribuant des repas froids aux 220 élèves, en attendant la dotation en mobilier et en matériel de cuisine. A rappeler, que le chauffage a été installé depuis l'année passée. Un parent d'élève dira à ce sujet : « Après les mauvais résultats de l'année dernière, il fallait intervenir pour ne pas compromettre l'avenir de nos enfants. Maintenant que les conditions se sont améliorées, nous attendons des résultats meilleurs. Les profs et l'administration du CEM sont invités à relever le défi. Nous appelons également la direction de l'éducation à affecter des enseignants titulaires. Pour le moment, la majorité des enseignants sont des vacataires sans formation. »