Ainsi, depuis fin janvier dernier, l'Anvredet organise, chaque semaine, un atelier de formation pour ses cadres, chefs de département et assistants, entre autres, afin de leur permettre de s'imprégner de nouvelles notions liées notamment au processus de gestion et d'accompagnement des porteurs de projets innovants. Il s'agit d'un programme qui s'articule essentiellement, selon le professeur Djamila Halliche (directrice générale de l'Anvredet), sur plusieurs sessions dont l'encadrement est assuré par des spécialistes, à l'image de M'hamed Bittouri (expert international en RH, management, communication et organisation à la Banque mondiale) qui a assuré, fin janvier, des séances de formation à la communication interpersonnelle et à la gestion de projet. Dimanche et lundi derniers, Olivier Personnic (expert et formateur en veille stratégique), a piloté une formation sur l'animation, le fonctionnement, les prestations de services, le diagnostic des besoins des porteurs de projet et la proposition de services en phase avec ces besoins. D'autres ateliers de formation sont prévus dans la même session. Il s'agit de l'organisation et de la mise en service d'un incubateur optimum, la mise en place un business model d'incubateur (comment rentabiliser un incubateur), la communication externe et la protection intellectuelle de l'innovation et des brevets qui seront abordés durant les prochains regroupements qui seront encadrés par Lotfi Madani et Abdelghani Benaired (avocat à la cour d'Alger, mandataire agréé en propriété industrielle auprès de l'Inapi et professeur à l'université de Mostaganem). Notons que cette formation est organisée en collaboration avec MédafCO Consulting dans le cadre du programme DiaMed. Par ailleurs, rappelons que l'Anvredet avait organisé, en novembre 2015, toujours dans le cadre de ses misions visant la valorisation des résultats de la recherche et le développement technologique, un séminaire international sur les incubateurs. Durant cette rencontre qui a eu lieu à l'UDES de Bou Ismaïl (wilaya de Tipasa), les participants avaient préconisé, entre autres, la clarification du statut des incubateurs en Algérie, afin d'encourager la création de ces structures dans les milieux académiques et économiques. Ce qui permettra, selon les intervenants, d'aboutir à mise en place d'une vision nationale de l'incubation.