Le ministère de l'Education nationale a décidé au début de l'année scolaire en cours, à travers une circulaire ministérielle, que l'évaluation trimestrielle des élèves du cycle primaire ne se fait qu'avec les notes des compositions. Les devoirs surveillés et autres épreuves notés ne peuvent ainsi être pris en compte dans l'évaluation. Ces devoirs peuvent, par contre, constituer un baromètre pour détecter les lacunes et insuffisances de l'élève dans le but d'y remédier. Cette note ne semble pas être prise en compte par tous les établissements scolaires du cycle primaire. Plusieurs parents d'élèves issus des établissements privés assurent que le système d'évaluation n'a pas changé, pourtant ils sont soumis à la même réglementation que ceux du public. Des parents d'élèves indiquent, en effet, qu'à la fin du premier trimestre, les notes de tous les devoirs surveillés ont été prises en compte dans les moyennes générales des enfants. Le ministère a pourtant argumenté sa décision par le souci d'alléger le stress auquel sont soumis les enfants qui se souciaient un peu plus des notes obtenues que de la compréhension des leçons. Cette mesure a été saluée par l'Association nationale des parents d'élèves qui estime qu'elle est le meilleur moyen de remédier aux dysfonctionnements engendrés par la multitude des devoirs notés qui surchargent les élèves ainsi que leur parents qui sont contraints ainsi de se diriger vers les cours de soutien. La circulaire en question a été déjà revendiquée sous l'ère Benbouzid, en 2008, par les différentes associations de parents d'élèves. Des parents d'élèves de certains établissements d'Alger appellent la tutelle à plus de contrôle concernant l'application de cette circulaire «pour que cela ne se produise pas au 2e trimestre».