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PROJET DE L'EVALUATION PEDAGOGIQUE DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES
Vers le retour � une seule composition par trimestre
Publié dans Le Soir d'Algérie le 10 - 04 - 2006

C�est l�Institut national de formation des professeurs de Ben-Aknoun qui a abrit�, hier, le s�minaire sur le nouveau dispositif d��valuation p�dagogique mis en place dans le cadre de la r�forme du syst�me �ducatif. En effet, c�est dans ce cadre que l��valuation constitue un levier du processus d�am�lioration de l�enseignement dispens� et du recrutement interne de l��cole, notamment la r�duction des facteurs d��chec et l�am�lioration des performances scolaires.
Car c�est par une d�marche globale, int�grant l�ensemble des composants du syst�me, � savoir les apprentissages, les enseignements, les programmes et les moyens didactiques, les enseignants, les �tablissements scolaires et le rendement du syst�me que l��valuation, exerc�e de mani�re permanente et syst�matique, peut �tre constitu�e. Un outil de gestion et de r�gulation du syst�me �ducatif est un v�ritable outil de construction de la qualit� d��ducation et de formation. Abassi, le charg� du dossier affirmera, �que le retour � une seule composition par trimestre reste dans le domaine du possible, mais l��valuation continue ne peut �tre qu�une situation d�am�lioration de la p�dagogie. Aujourd�hui, nous avons constat� des difficult�s sur le terrain, nous allons les trouver dans les recommandations des ateliers�. Pour sa part, Brahim Khellaf, le chef de cabinet du minist�re de l�Education nationale qui a ouvert les travaux � la place de son ministre, Boubekeur Benbouzid, retenu dans la d�l�gation du pr�sident de la R�publique, a estim� qu�il n�est pas possible d�attendre un semestre pour faire l��valuation. C�est vrai que la fr�quence des devoirs est devenue assez lourde et qu�il faut faire l��valuation des devoirs et compositions. L�int�r�t majeur des enfants m�rite toutes les solutions d��valuation. Interrog� sur les innovations introduites dans le cadre du nouveau dispositif d��valuation, Khellaf pr�cisera que �la mise en conformit� de ce dispositif avec les objectifs de la r�forme et l�esprit des nouveaux programmes d�enseignement est fond�e sur l�approche par comp�tences. Cette nouvelle orientation de la p�dagogie se caract�rise notamment par une interaction forte entre l�acte d�enseigner et l�acte d��valuer. Elle vise � appr�cier le progr�s accompli par l��l�ve et � comprendre la nature d�am�liorer, de corriger ou de r�ajuster le cheminement de l��l�ve. Elle vise �galement � rendre compte du niveau de d�veloppement des comp�tences � la fin d�un chapitre, d�une partie du programme, d�une ann�e ou d�un cycle�. Plus loin, notre interlocuteur affirme � propos de l�augmentation de la fr�quence de l��valuation et du contr�le du travail des �l�ves, �qu�il est �tabli que c�est gr�ce � des �valuations tr�s r�guli�res qu�on peut pr�venir des d�crochages scolaires et que c�est la meilleure mani�re d�apprendre aux �l�ves � faire des efforts et � valoriser le travail�. Au chapitre des exemples, Khellaf souligne, �au sein de l�enseignement du primaire, avant il y avait une composition par mati�re et par trimestre, actuellement, il y a une composition par mati�re et par mois. Au moyen et au secondaire, avant, c��tait un devoir et une composition par mati�re et par trimestre, actuellement, ce sont deux devoirs et une composition par mati�re et par trimestre�. Par ailleurs, pour ce qui est de la pression des parents d��l�ves et les critiques �mises par les enseignants, le deuxi�me homme du cabinet de Benbouzid pr�cise : �Les critiques �mises sur le terrain par nos partenaires concernent surtout la fr�quence du contr�le des acquis des �l�ves, particuli�rement dans le primaire, avan�ant le fait que le temps consacr� � l��valuation entra�ne une surcharge de travail pour les �l�ves et ce, au d�triment du temps consacr� aux activit�s d�enseignement. Cette mesure est justifi�e par le fait que le nouveau dispositif d��valuation est bas� sur le contr�le continu des apprentissages qui permet de d�celer les lacunes et les difficult�s d�apprentissage � temps et de proc�der � la rem�diation p�dagogique. Le temps consacr� aux diff�rentes �valuations ne doit pas �tre d�mesur� mais adapt� au volume horaire allou� � l�enseignement de chaque discipline�. En somme, le projet du nouveau dispositif permet donc de consacrer les premiers jours de la rentr�e scolaire � l�organisation de tests diagnostics portant sur les langages fondamentaux (langue arabe, math�matiques, langues �trang�res pour v�rifier les pr�requis et proc�der � des actions de soutien et de rem�diation avant d�entamer les nouveaux programmes. Les sujets des devoirs, des compositions et des examens ne doivent pas porter uniquement sur la restitution des connaissances mais sur des situations probl�mes o� l��l�ve est appel� � mobiliser et � int�grer ses acquis pour certifier un niveau de ma�trise d�une comp�tence donn�e. Une �valuation terminale des diff�rents cycles de l�enseignement primaire et de l�enseignement concern�s (2e AP, 4e AP, 1re AM et 3e AM) afin de mesurer le degr� de ma�trise des langages fondamentaux � l�issue de chaque cycle. Enfin, la strat�gie globale mise en place pour promouvoir le syst�me d��valuation r�pond aux exigences de la r�forme du syst�me �ducatif et est fond�e sur un �tat exhaustif des lieux sur les pratiques universellement reconnues. M. D.
ECOLES PRIVEES
Sur les 40 �tablissements ferm�s, 26 �coles ont �t� homologu�es
En marge de la tenue du conclave sur le nouveau dispositif d��valuation p�dagogique mis en place dans le cadre de la r�forme du syst�me �ducatif qui s�est d�roul� hier � l�institut p�dagogique de Ben-Aknoun, Brahim Khellaf, chef du cabinet du minist�re de l�Education nationale n�est pas all� par trente-six chemins pour confirmer les dires de Benbouzid quant � l�application des dispositions relatives � l�enseignement de la langue nationale au sein des �coles priv�es. Evoquant, les �coles �gyptienne et saoudienne, Khellaf pr�cisera que �s�il y au un �l�ve de nationalit� alg�rienne, l��cole doit appliquer le programme alg�rien. Si, aucun �l�ve n�est inscrit, l��cole �trang�re est autoris�e � enseigner le programme �tranger � ces �l�ves ou � d�autres �l�ves �trangers�. Pour ce qui est de nos �l�ves, le repr�sentant de Benbouzid invitera les parents de ces derniers de se rapprocher des �coles alg�riennes priv�es ou publiques pour proc�der � leurs inscriptions. Par ailleurs, � propos des 40 �tablissements ferm�es au milieu de l�ann�e scolaire puis autoris�s � terminer l�ann�e sur d�cision du pr�sident de la r�publique, le charg� de ce dossier, Saad Zeghache, membre de la commission nationale et directeur de l�enseignement secondaire au sein du d�partement de Benbouzid, affirmera, �sur les 139 dossiers d�pos�s pour l�ouverture des �coles priv�es, 98 ont �t� homologu�es et se sont conform�es � la r�glementation en vigueur. En outre, sur les 40 �tablissements menac�s par la fermeture � la prochaine rentr�e scolaire, 26 qui ont d�pos� leurs dossiers ont �t� homologu�es et ce, en attendant les 14 �coles restantes. La nouveaut�, selon Zeghache, c�est que cette ann�e il y a deux nouvelles mesures dans le cahier des charges � savoir, le cautionnement et la mise en place d�une commission ad hoc dans chaque wilaya qui sera repr�sent� par un cadre du minist�re des finances�.


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