Pour garder l'équilibre et éviter tout décalage, le football avec son segment vital, qui se traduit par l'acte arbitral et donc du monde de l'arbitrage, doivent travailler dans la même direction pour faire bon ménage. Si l'un deux prend de l'avance, il y aurait incohérence et inconstance. Après le dernier séjour à Tikjda avec son féerique col et après avoir pris de la «pureté» du décor un bon bol, nos arbitres ont, apparemment et selon les affirmations des sous-traitants et autres consultants, pris de l'avance et vont prendre (enfin) leur envol ! C'est une première que viennent de réussir les responsables en charge de l'arbitrage, avoir les nouvelles dispositions apportées aux lois du jeu prévues dans la nouvelle mouture des textes avant leur mise en page. Tant mieux pour nos chevaliers du sifflet, qui auront à l'avenir un excellent reflet. Il ne faut pas occulter qu'en arbitrage, il y a la gestion et la prestation. Deux conditions de constance systématiquement liées pour une bonne performance. Il ne faut pas seulement exiger, il faut également mieux diriger. D'où cette parfaite maîtrise avec une base de connaissances profondes qui demeurent fondamentales pour assurer cette gestion et prestation arbitrales. Surtout si ces actions, précédemment évoquées, connaissent un blocage dans le quotidien de l'arbitrage. La connaissance des rudiments de l'arbitrage par le gouvernant lui-même, pour éviter de tomber dans les précédents et graves dilemmes. Même doté d'une bonne et noble intention avec cette sincère foi, ceci n'élimine pas les incohérences qui ne feront pas le poids devant l'«impératif» de la loi. Le dernier conclave tenu en hauteur a, encore une fois, confirmé que les arbitres ont désormais d'autres interlocuteurs et décideurs. Actuellement, dans le paysage de l'arbitrage, on revit cette situation connue et vécue depuis une certaine époque, celle du leader et du manager. Seulement, pour cette fois, il y en a beaucoup et même trop. Trop de bien nuit. Ce qui étaye cette carence fonctionnelle, devenue un rituel, celle de voir d'une manière ostensible nos arbitres (internationaux !) s'adonner à cette gestuelle de prier avant le début du match et à la fin de ce qui est devenu pour eux un véritable «supplice», réciter le Coran après le sifflet final en guise de «Dieu merci» de les avoir épargnés des situations conflictuelles.