La visite à Tlemcen du ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, la semaine dernière, a remis à l'ordre du jour le problème des déchets solides toxiques, soit près d'un demi million de tonnes entreposées en pleine nature à Ghazaouet, depuis la création de l'usine Al Zinc en 1975. Une véritable menace pour la population qui, à chaque fois, alerte les autorités et l'opinion publique. Conscient de cette situation désastreuse, M. Cherif Rahmani a indiqué que le gouvernement est en train d'étudier le danger que représente cette quantité de déchets rejetée par Al Zinc, près du port, et d'annoncer l'étude engagée par son ministère pour l'enfouissement de ces déchets dans un centre sur un site qui sera choisi selon les normes et ce, en concertation avec les autorités de la wilaya. Concernant cette usine tant décriée, deux avis divergent : il y a ceux qui optent pour sa fermeture définitive et ceux qui estiment que générant des devises (80 millions de dollars annuellement), elle doit être modernisée. Par ailleurs, M. Rahmani a évoqué l'adoption d'un plan de qualité dans la gestion du secteur du tourisme qui est capable de conférer à la ville de Tlemcen un aspect reluisant lors de l'événement de 2011 : Tlemcen, capitale de la culture islamique ; un plan en coordination avec un bureau d'études qui respecte les normes écologiques et les potentialités de la wilaya afin d'améliorer les prestations et les rendre à la dimension de cette manifestation culturelle internationale à laquelle participeront 74 pays.