Honduras Des dirigeants écologistes d'Amérique latine, d'Europe et des Etats-Unis réunis au Honduras ont accusé, vendredi, l'extrême droite d'avoir assassiné la militante écologiste hondurienne Berta Caceres. Berta Caceres a été tuée car elle rejetait «le modèle criminel extractiviste (exploitation industrielle des ressources naturelles), néocolonial et féminicide prôné par l'extrême droite hondurienne et internationale», ont affirmé dans une déclaration commune les participants au forum Berta Caceres vit, tenu à Tegucigalpa. La militante écologiste a été tuée par balles le 3 mars à l'aube dans sa maison, suscitant l'indignation de la communauté internationale. Guatemala : L'ex-président guatémaltèque Otto Perez, actuellement emprisonné, a été inculpé vendredi pour avoir facilité la signature d'un contrat frauduleux portant sur l'attribution d'activités portuaires, a indiqué le parquet. «M. Perez a utilisé sa position de président pour faciliter une négociation où (son organisation) obtiendrait un bénéfice financier direct, au détriment des intérêts de la nation», a déclaré la procureure générale du Guatemala, Thelma Aldana. L'ancien chef d'Etat est accusé d'avoir été à la tête de l'«organisation criminelle» qui a permis à la société espagnole Terminal de Contenedores Barcelona (Terminal de conteneurs de Barcelone, TCB) de remporter un bail de 25 ans renouvelable pour la gestion d'une partie de Puerto Quetzal. Yémen Les Nations unies relanceront demain à Koweït de difficiles pourparlers de paix sur le Yémen, où les belligérants peinent à respecter une trêve dans les combats qui n'ont pas cessé en 13 mois. Depuis son entrée en vigueur lundi dernier, le cessez-le-feu a été violé à maintes reprises, mais les rebelles chiites appuyés par l'Iran, le gouvernement yéménite soutenu par l'Arabie Saoudite et les Nations unies, qui ont parrainé cette trêve, évitent de parler de son effondrement, comme ce fut le cas pour les trois précédents. UE-Iran La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, est arrivée hier matin à Téhéran pour relancer la coopération avec l'Iran, trois mois après l'entrée en vigueur d'un important accord nucléaire avec les grandes puissances. Mme Mogherini, qui a chapeauté les négociations ayant permis d'aboutir en juillet 2015 à cet accord historique entre l'Iran et les grandes puissances, est accompagnée de sept commissaires européens, dont Elzbieta Bienkowska (industrie), Violeta Bulc (transports) et Miguel Arias Cañete (climat et énergie). De nombreuses délégations politiques et économiques de pays européens se sont rendues en Iran ces derniers mois.