Cet argent servira à financer le projet dans ses volets recherche, traitement et réalisation, affirme le responsable, avant d'ajouter que la DTP est déjà à pied d'œuvre sur une dizaine de points de glissement de terrain et s'emploie à refaire l'enrobé bitumineux d'un tracé de 18 km. L'état dans lequel se trouve cette route est tellement dégradé qu'elle est devenue quasi impraticable, et ce, depuis des années et la cause principale en est l'affaissement du sol. Cependant, il est important de signaler que dans la majorité des cas, c'est le facteur humain qui est mis en cause. Le directeur des travaux publics de Béjaïa, Rachid Ourabah, a tiré la sonnette d'alarme quant à cette situation lamentable, tout en pointant un doigt accusateur vers les auteurs de l'anarchie qui règne en maître sur le littoral ouest de Béjaïa, devenu une zone de non-droit, où l'on s'approprie l'espace illicitement et anarchiquement. Des maisons, des bungalows et autres cabanons y poussent comme des champignons, souvent sur le lit naturel des cours d'eau et au mépris total des normes d'urbanisation. La main de l'homme y est aussi pour beaucoup, à cause des dépôts sauvages de gravats et autres déchets.