Un fonctionnaire de la commune de Hamma Bouziane s'est approprié un terrain domanial d'une surface de près de 82 m2 se trouvant à proximité de l'école de la gare, à la cité Békira, 3ème tranche, et un ou plusieurs élus seraient impliqués dans cette affaire, selon des sources bien informées. Toujours selon les mêmes sources, le fonctionnaire en question « a tenté d'induire en erreur les habitants et le directeur de l'école, qui avaient remarqué la présence d'ouvriers et d'engins de l'APC sur les lieux, en leur disant qu'il s'agit de travaux de goudronnage de la route ». Mais, la surprise de ces derniers a été grande en constatant, quelques jours plus tard, que sur le terrain, décapé avec les engins de la mairie, s'érigeait une plateforme à 1,50 m de l'établissement scolaire. La cadence rapide des travaux mettra la puce à l'oreille des habitants, qui demanderont des explications au maire sur « l'occupation illicite du terrain qui plus est entouré entouré d'une clôture ». Le P/APC ayant occulté le problème, les habitants avertiront la police, qui se rendra sur les lieux et fera un constat. Dans une lettre dont El Watan possède une copie adressée au wali de Constantine, au chef de daïra de Hamma Bouziane et aux directions des domaines et de l'éducation, les habitants, par le biais de leur association de quartier, Afaq, appellent l'intervention « immédiate » de ces responsables. Les membres de l'association font état, en outre, de « travaux de décapage ayant causé la destruction de la conduite d'eau implantée tout près de l'école », fait que nous avons constaté de visu. « L'eau, s'est infiltrée sous la structure de l'établissement puis à l'intérieur des classes » affirment nos interlocuteurs. Il faut signaler que le terrain en question serait destiné à implanter une cantine scolaire, sachant que l'école en est dépourvue, et que les élèves déjeunent dans la salle des professeurs. Selon des sources bien informées, « le chef de parc a été auditionné par la police » et « une enquête a été ouverte par la police ». Par ailleurs, le maire de Hamma Bouziane, Abderrahmane Filali, contacté, réfutera les accusations dirigées contre l'APC, en précisant ceci : « Les services de la mairie ont procédé, en présence de la police, à la démolition d'une construction illicite érigée par un citoyen sur ce terrain domanial. »