A cet endroit, la progression des travaux a été longtemps retardée par des lenteurs dans la réalisation d'une partie du pont qui traverse oued El Hamiz. Le pont a été enfin achevé, mais la circulation routière continue à s'enliser. A partir de ce pont, le doublement s'est arrêté, créant ainsi un goulot d'étranglement. Les automobilistes qui empruntent cette route convergent tous vers cet endroit. Dans les moments de grande affluence, les files de voitures peuvent atteindre plusieurs centaines de mètres. Pour celles qui viennent en sens inverse, elles sont obligées de ralentir devant un dos-d'âne, passé cet obstacle, il ne reste qu'une étroite voie pour continuer leur chemin, car les voitures qui viennent d'en face occupent toute la chaussée. Plusieurs usagers lancent un appel aux pouvoirs publics afin qu'ils parachèvent les travaux d'élargissement. «Cet endroit est devenu un calvaire pour les automobilistes. Rares sont les moment où la circulation est fluide», déplore un automobiliste. «La cause principale de cette importante congestion ce sont les travaux de doublement qui peinent à avancer. A partir du pont, la chaussée se rétrécit, formant un goulot d'étranglement», poursuit-il. En dépassant le pont, les automobilistes sont également confrontés à des embouteillages tout le long de cet axe routier. Arrivés au lieudit Qahouet Chergui, la chaussée se rétrécit également au passage de la ligne du tramway. Certains automobilistes, notamment ceux qui vont à Dergana, avaient la possibilité d'éviter cet endroit à grande circulation en empruntant une déviation. Celle-ci est également encombrée. Il arrive souvent que le tramway s'arrête, car le rail est occupé par les files de voitures. La circulation routière dans toute cette zone de l'est de la capitale est très congestionnée. Les habitants qui travaillent en ville passent des heures entières dans les embouteillages. L'ouverture de la ligne du tramway n'a pas été d'un grand secours, puisque ce dernier met plus d'une heure et demie pour arriver au terminus à Ruisseau.
