Devant cet état de fait, 250 souscripteurs réclament avec insistance le recouvrement immédiat de l'apport initial estimé à 70 millions de centimes qu'ils ont versé. «Malgré nos multiples dénonciations du statu quo, les choses n'ont pas évolué d'un iota. Une commission ministérielle a été dépêchée sur les sites qui devaient accueillir ces logements, malheureusement, cela n'a donné aucun résultat», déplorent les souscripteurs lésés. Sur le terrain, seuls 130 logements ont été réalisés. Dans sa totalité, le projet avait un délai de réalisation de 18 mois. Mis à part le recouvrement de leur argent auprès du promoteur immobilier chargé du projet, les souscripteurs réclament la désignation d'une autre entreprise pour relancer les travaux dudit programme. De leur côté, les autorités locales ont promis aux souscripteurs de poursuivre le promoteur en justice en cas de non-remboursement.