Dans le domaine de la santé, les habitants sont contraints de se déplacer vers les communes limitrophes, notamment à Hammadi, à Rouiba, à Reghaïa et même à Aïn Taya. «Pour le moindre soin, nous sommes obligés de nous rendre, dans la plupart des cas, à Hammadi, sinon à Rouiba», confie un habitant du lotissement. «Nous lançons un appel aux pouvoirs publics afin qu'ils règlent notre problème. Nous avons besoin d'une salle de soins, où les habitants du lotissement peuvent consulter un médecin généraliste et un dentiste», poursuit-il. Signalons que ce lotissement d'habitations se trouve à cheval entre la commune de Dar El Beida et celle de Hammadi. «Nous dépendons de Dar El Beida, mais nous sommes beaucoup plus proches de Hammadi. Notre quartier est enclavé et nous manquons de toutes les commodités répondant à nos besoins», affirme-t-il. Par ailleurs, les habitants déplorent le manque de transport. «Les bus ne rentrent pas dans notre quartier, car c'est un cul-de-sac», disent-ils. Pour effectuer le moindre déplacement, les habitants du lotissement Abane Ramdane font appel aux services des taxis clandestins. En l'absence de tout moyen de transport, ces derniers imposent aux usagers des tarifs exorbitants. «L'absence de bus nous oblige à prendre des taxis clandestins, qui imposent leurs tarifs», dénonce un résidant. Les habitants du lotissement vivent au rythme des nuisances sonores provoquées par les incessants passages d'avions : «Il est vrai que notre quartier est une impasse. Ce qui fait qu'il y a moins de circulation routière, mais nous sommes tout le temps dérangés par les incessants décollages et atterrissages des avions. Nous nous sommes cependant habitués à cette pollution sonore. Le problème du bruit des avions est surmontable. Ce qui ne l'est pas surmontable, c'est le manque d'équipements publics. Les autorités locales sont appelées à faire plus d'efforts pour répondre aux attentes de la population.»