- Cité 536 logements à Sbaât : Les caves toujours inondées Les habitants de la cité 536 logements, à Sbaât, dans la commune de Rouiba, déplorent l'état des caves de leurs immeubles, qui sont continuellement inondées. «La cité a été construite dans une zone marécageuse. Les caves connaissent donc des remontées d'eau, qui s'ajoutent aux infiltrations des eaux des canalisations montantes. Le niveau des eaux atteint souvent trois mètres. Les structures mêmes des immeubles sont mises à rude épreuve. Maintenant la situation est telle qu'elle représente un danger pour les habitants. Le risque que ces structures cèdent existe», explique, dans un précédent entretien un résidant, ingénieur de son état, et d'ajouter : «Lors de la construction des bâtiments, le système de drainage n'a pas été réalisé. Ce qui est un manquement grave aux règles les plus élémentaires en matière d'architecture et d'urbanisme.» Au fil des ans et de ces inondations récurrentes, les immeubles se sont considérablement fragilisés. Les dégâts et les dommages causés par les eaux d'infiltration continuent de désagréger chaque jour un peu plus les colonnes et les murs des bâtisses. S'ajoutent à cela les odeurs nauséabondes émanant des eaux usées qui stagnent dans les caves et les moustiques, qui, le soir venu, assiègent littéralement la cité. - Lotissement Abane Ramdane dépourvu d'équipements publics A Dar El Beïda, un lotissement tentaculaire du nom de Abane Ramdane est dépourvu d'équipements publics, tels que centre de santé, annexe de Sonelgaz, centre culturel, etc. Dans le domaine de la santé, les habitants sont contraints de se déplacer dans les communes limitrophes, notamment à Hammadi, Rouiba, Réghaïa et même à Aïn Taya. «Pour le moindre soin nous sommes obligés de nous rendre, dans la plupart des cas, à Hammadi, sinon à Rouiba», confie un habitant du lotissement. «Nous lançons un appel aux pouvoirs publics, afin qu'ils règlent notre problème. Nous avons besoin au moins d'une salle de soins, où les habitants du lotissement peuvent voir un médecin généraliste et un dentiste», poursuit-il. Signalons que ce lotissement d'habitation se trouve à cheval entre la commune de Dar El Beïda et celle de Hammadi. «Nous dépendons de Dar El Beida, mais nous sommes beaucoup plus proches de Hammadi. Notre quartier est enclavé et nous manquons de toutes les commodités devant répondre à nos besoins», affirme-t-il.