La célébration du Nouvel An amazigh était dans le passé prise en charge par le mouvement associatif et des familles anonymes. Les communes de la wilaya de Tipasa célèbrent officiellement le Nouvel An amazigh (berbère, ndlr) en 2019. Selon les moyens humains et matériels, chaque APC est contrainte d'exécuter son programme culturel, soit des festivités qui s'articulent sur les expositions d'œuvres d'arts plastiques, des vêtements traditionnels, de l'art culinaire, des matériels et équipements traditionnels, la présentation des pièces de théâtre, la poésie, les chants berbères et les conférences inhérentes à la célébration du Nouvel An amazigh. Les établissements relèvant du secteur de la culture, notamment la Maison de culture de Koléa, la Bibliothèque principale de Tipasa et l'annexe de l'ONCI à Chenoua (Tipasa) étoffent leurs diverses activités culturelles par la présence des universitaires conférenciers, en l'occurrence Bouterfa Saïd et Bouchelaghem Abdelkader. Les citoyens berbères du Chenoua, de Yourayen, Koléa, Beni-Menassers, Sidi Semiane, Bouhlal, des communes rurales de la daïra de Damous, sont autant de tribus éparses qui vivent dans la wilaya de Tipasa, attachées à leurs cultures. Elles s'attelleront à mettre en avant leurs us et coutumes, afin de perpétuer leurs traditionnelles fêtes de Yennayer. La célébration du Nouvel An amazigh était dans le passé prise en charge par le mouvement associatif et les familles anonymes. Les Berbères de chaque zone de la wilaya de Tipasa parlent leur propre langue locale. Les fetwas annoncées par des personnes de culte musulman, décrétant «haram» la célébration du Nouvel An berbère suscite déjà des débats parmi des familles.