Les consommateurs ne savent plus à quelle autorité s'adresser pour préserver leur pouvoir d'achat, en chute libre et continue. «Nos maigres salaires ne nous permettent que d'assurer les produits de base, comme le pain, le lait, la semoule et les légumes secs. Les légumes frais et les fruits nous sont inaccessibles. Ce n'est pas avec le SMIG que nous allons nous permettre un fruit surtout en cette période de cherté», regrette un employé à l'APC des Ouadhias. Après une virée à travers le marché et de nombreux points de vente, le constat est inquiétant. Le raisin est vendu entre de 180 et 300 DA le kilo. Les pêches sont cotées à 400 DA, les nectarines à partir de 350 DA. Les bananes sont affichés à 200 DA et les pommes à 350 DA. La pastèque, un fruit de saison, est fixée à 50 DA le kilo et le melon à 80 DA. Les prix des légumes sont également élevés. Les tomates sont cédées à 80 DA, la laitue, le concombre et les betteraves sont proposées à 70 DA. Le piment et le poivron sont vendus entre 80 et100 DA. Les haricots verts ont atteint le prix de 130 DA. Les courgettes et les carottes sont à 70 DA. Les aubergines, les pommes de terre et les oignons sont affichés respectivement à 70, 45 et 25 DA le kilo. Quant au prix du poulet, l'envolée est spectaculaire puisqu'il est passé de 200 DA à 420DA en moins de deux semaines.